Nous y sommes depuis hier. Soir. Tard.
Après avoir sacrifié 15 heures à la divinité des routes et dormit suffisamment pour nous en remettre, nous abordons le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue à La Sarre avec beaucoup de questions en tête. Comment nous présenter? Comment approcher les gens de la place? Qu’est-ce que les lecteurs de la région aiment?
Ces questions peuvent sembler typiques à tous les salons du livre, mais nul d’entre nous – Jonathan Reynolds, Guillaume Houle et Dominic Bellavance – n’avions mis les pieds dans la région auparavant. À première vue, le coin rappelle certains éléments de l’Estrie, à plus grande échelle : région rurale accidentée, patrimoine vieillot, petits villages tranquilles. Mais que dire de ces grands espaces?
Et comment soupçonner que La Sarre, ville frontière du Québec abritant 7,500 âmes, compte plus de chaines de restaurant, de commerces, de services et d’écoles (de la maternelle à l’université!) que des municipalités semblables en Estrie ou en Beauce!?
Ça ne fait pas de doute, il y a quelque chose de particulier qui se passe dans la région. Déjà, à 13h05, des centaines de jeunes ont envahi les murs du Colisée de La Sarre. Vous ais-je mentionné que certains doivent passer une heure ou deux dans l’autobus, rien que pour se rendre au Salon du livre local?
Le mystère est de la partie. Parviendrons-nous à l’élucider?