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Une relation secrète…

Que se passe-t-il à la maison d’édition Les Six Brumes? Pourquoi deux rendez-vous ont-ils eu lieu à cet endroit ci-dessous? Qui a été rencontré là-bas?

C’est un mystère dont le dévoilement sera réalisé très bientôt… plus de détails à venir!

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Sous la glace, 2018 se prépare…

Les nouvelles sont rares ces temps sur le site des Six Brumes, mais c’est parce que nous travaillons d’arrache-pied à réaliser les projets prévus pour 2018!

Aussi, une annonce spéciale devrait être communiquée sous peu.

Plus de détails à venir!

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Regardez qui arrive en ville… et bientôt chez vous!

Regardez qui arrive en ville… et bientôt chez vous!

Participantes et participants de la prévente : votre exemplaire arrivera bientôt par la poste. Vous pourrez aussi le récupérer votre au Salon du livre de l’Estrie, au ComicCon de Québec ou au lancement conjoint avec Brins d’éternité à Montréal.

Bonne lecture!

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Une virée en Enfer avec Frédérick Durand

Avec 17 jours à faire à la prévente, 94 partisans de l’imaginaire et 5 425 $ rassemblés , nous sommes presque à portée du but! Il nous manque quelques contributions pour atteindre l’objectif de 6 500 $.

Question de se préparer pour la finale, est-ce qu’une petite virée en Enfer avec l’auteur Frédérick Durand vous intéresse?

Voici un extrait de sa nouvelle « Prochaine station : Lac-des-Morts », à paraître dans le collectif « Horrificorama » :

« Daniella vivait en Enfer où elle dirigeait une usine de lave, supervisant cornus et réprouvés à l’aide d’un fouet enduit d’adrénaline et d’amygdales calcifiées. Un contact avec les lanières suffisait à susciter chez les transgresseurs une peur durable, qui se muait en terreur si d’autres coups s’ensuivaient. La diablesse partageait la couche d’un druide agressif, expert en Kâmasûtra, qui collectionnait les larmes. Il les faisait fermenter selon une méthode de son invention, produisant un breuvage délectable, propice à provoquer des pulsions cruelles. Souvent, les amants savouraient cette potion avant une nuit orgiaque dans leur appartement carmin ou au sein des clubs du neuvième cercle. Elle stimulait leur malveillance et meublait leur libido d’idées opaques. »

Frédérick Durand nous parle de son implication dans le collectif Horrificorama :

« Depuis longtemps, l’horreur en littérature et au cinéma suscite ma curiosité par son intensité et sa nature libératrice. Dans l’un des premiers ouvrages consacrés au sujet (Le cinéma fantastique, Seghers, 1970), le critique, historien et essayiste français René Prédal évoque quelques atouts du genre, par exemple celui de permettre aux lecteurs de « vivre plus intensément que derrière [leur] bureau ou [leurs] fourneaux », mais aussi sa capacité à « prospecte[r] […] les frontières de l’humain, [à matérialiser] les peurs les plus profondes ». L’horreur contribue à nous faire sentir plus vivants, comme après un tour de montagnes russes dont on ressort secoué, mais vivifié.

Pour moi, cette esthétique littéraire sera toujours indissociable d’une certaine transgression, associée à la perception négative que pouvaient en avoir certains membres de ma famille ou mes enseignants (j’ai fait une partie de mes études dans une école primaire dont les valeurs étaient religieuses et conservatrices – les unes allant de pair avec les autres, comme on le sait).

Cette stigmatisation morale s’est poursuivie au-delà de ces sphères : voilà seulement une dizaine d’années, l’horreur était très mal vue par maints auteurs et critiques : on considérait le recours au genre ou à ses caractéristiques comme une faiblesse, un défaut! Le discours qui hiérarchise les écrits « nobles » et moins nobles ne date pas d’hier. En 2017, la perception de cette littérature a évolué, même s’il reste encore du travail à faire. Pour en arriver là, il a fallu que plusieurs écrivains s’appliquent à mettre au service du genre réflexion et ambition.

Le 25 août 2015, le critique et libraire Pierre-Alexandre Bonin m’envoyait un courriel pour solliciter ma participation à un ouvrage collectif qu’il me présenta comme « un recueil de nouvelles d’horreur, où 13 auteurs séviront dans 13 sous-catégories différentes de l’horreur ». Séviront, précisait-il. Intéressant…

Je trouvai l’idée originale. La liste que Pierre-Alexandre avait jointe à son message témoignait de la diversité d’un domaine souvent perçu de façon réductrice. Parmi les choix se côtoyaient slasher, science-fiction horrifique, pulp, récit psychologique, histoire de possession et bien d’autres encore. La proposition, tout en étant ciblée, offrait aux auteurs un espace de liberté attrayant. Au final, 15 genres seront abordés dans le collectif, pour autant de textes.

C’est avec enthousiasme que j’ai accepté de collaborer au projet. Mais – ce qui est typique de ma démarche – j’ai abordé cet univers de manière oblique par l’entremise d’une approche « bizarro » (je m’en explique ici : http://www.visceres.com/2017/05/evisceration-023-objets-malefiques.html).

La nouvelle que je propose dans Horrificorama constitue par conséquent une destruction/déconstruction des codes du genre. Qui aime bien châtie bien, dit-on, et l’horreur elle-même ne se plaindra sans doute pas d’avoir été ainsi châtiée! »

Pour participer à la prévente, c’est par ici!  Merci de votre soutien, nous y sommes presque!

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Écrire et publier au Québec… grâce à Alire!

C’est une histoire que j’ai l’impression, d’un côté, d’avoir raconté mille fois, et de l’autre, d’avoir confiné à mon seul esprit.

À l’automne 1998, mon collègue Jonathan Reynolds et moi-même, à l’époque étudiants au programme de Lettres du Cégep de Sherbrooke, foulons le sol du Salon du livre de l’Estrie, au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke – sept ans avant d’y remettre les pieds comme éditeurs, grâce à Sylvie Luce Bergeron, directrice générale de l’événement pendant plusieurs années.

Sur place, un kiosque retient notre attention : celui des éditions Alire. Nous y rencontrons Francine Pelletier, auteure et bâtisseuse incontournable de cette, à l’époque, nouvelle maison d’édition. Je ne me rappelle plus du tout de la conversation, mais elle doit probablement porter sur l’édition.

Trois ans plus tard, Jonathan et Marki Saint-Germain fondent Les Six Brumes de la Société Secrète inc, le nom étant basé sur l’idée que « Chut! Alire ne doit pas connaître tout de suite le secret de notre existence! » 😉

Quelques années plus tard, nous commençons à participer aux Congrès Boréal, recevant un accueil de milieu de la SFFQ d’abord prudent, puis, les années ayant fait leur travail, de plus en plus chaleureux.

Au Salon du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean, en 2008 ou 2009, Jean Pettigrew, éditeur chez Alire, m’aborde en discutant de la question des imprimeurs de livres. Il me demande avec qui Les Six Brumes font affaire. Surpris par mes réponses, il me lance tout de go « Pourquoi tu ne fais pas imprimer chez Transcontinental à Sherbrooke? ». Comme j’habite cette ville depuis déjà quelques années, je me sens vraiment stupide de ne pas y avoir pensé. Mais reconnaissant aussi. J’applique son conseil, ce qui nous permet de baisser nos prix de production. Et aussi notre garde.

Et si Alire n’était pas un compétiteur? Peut-il exister une certaine fraternité parmi les éditeurs, comme parmi les auteurs?

Peu de temps après, Jonathan rejoint les rangs des éditions Z’Ailées d’Amy et Karen Lachapelle, pour qui il commence à oeuvrer derrière le kiosque en salons du livre, ainsi qu’à la direction littéraire.

Quelques années plus tard, Jonathan se joint à l’équipe de vendeurs d’Alire au Salon du livre de Montréal.

Puis, en 2014, c’est le Congrès Boréal de Québec. Lors de cet événement, Jean Pettigrew approche Jonathan et lui offre de travailler à titre de coordonnateur pour la revue Solaris. La suite fait partie de l’Histoire…

Un peu après, Isabelle Lauzon et Geneviève Blouin (auxquelles se joint Carl Rocheleau) proposent un projet aux Six Brumes, « Écrire et publier au Québec : Les littératures de l’imaginaire ».

Après avoir lu le manuscrit, Jonathan parle du projet avec Jean Pettigrew, chez Alire. Ce dernier accepte de le lire aussi…  et confirme qu’il en écrira la préface.

Imaginez.

C’est un peu comme si Patrick Senécal préfaçait votre livre d’horreur… ah oui, c’est vrai, il le fera pour « Horrificorama »! Merci Patrick!

Sauf que Jean Pettigrew, c’est un peu le Jean Reno de l’édition :


Bref, quand Jean Pettigrew préface une de vos publications, c’est un peu comme Jean Reno qui vous annonce que vous pouvez faire partie de sa bande de tueurs (d’acteurs) professionnels.

C’est une belle marque de reconnaissance.

D’ailleurs, il y a quelques années, nous avions appris que ce fut grâce à Jean Pettigrew si Les Six Brumes n’ont pas eu de mal à se trouver un distributeur dès le début, en 2002…

Merci Jean. Merci Alire.

Et merci à vous, lectrices et lecteurs, qui continuez de rendre notre projet des Six Brumes encore possible, après toutes ces années. Si vous avez envie de nous lire et de nous soutenir encore en 2017, c’est par ici.