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20 ans de Brumes : Jardin de chair

« Le monde n’était-il pas une grande boucherie ? »

Afin de célébrer son 20e anniversaire, la maison d’édition Les Six Brumes a choisi de vous présenter, tout au long de l’année, plusieurs de ses titres phares.

Jardin de chair

Comme 2e proposition, voici le roman d’horreur JARDIN DE CHAIR de Frédéric Raymond, dont vous avez peut-être pu lire la plume avec la nouvelle « Les tubercules de l’horreur » dans HORRIFICORAMA.

Extrait de JARDIN DE CHAIR

« L’appétit vient en mangeant, sa mère le lui répétait souvent. Christabel aurait aimé lui prouver le contraire, mais la première bouchée avait l’étrange effet de lui ouvrir l’appétit. Elle avait fini par s’habituer à « faire l’épicerie », comme le disait sa mère. Le monde n’était-il pas une grande boucherie? Quand elle était petite, Clara l’emmenait souvent en promenade. Ensemble, elles jouaient à repérer les « mets » les plus appétissants. Un peu comme le font beaucoup de gens, elles observaient la foule et inventaient des surnoms aux passants. En regardant le corps de Harold, Christabel se rappela un « filet de porc » que sa mère avait cuisiné. Sans être gros, l’homme était bien en chair. Son ventre semblait ferme. Il donnerait de la bonne viande. D’ailleurs, l’odeur de la lasagne qui cuisait la mettait en appétit. Elle aurait aimé offrir un dernier repas à sa victime, mais la discussion s’était enchaînée et les sédatifs avaient fait effet avant que le repas soit prêt. Christabel considéra s’en servir une part avant de s’occuper de Harold. Mais elle se sentait bien trop coupable pour s’offrir ce plaisir. Elle se contenta d’éteindre le four avant de s’atteler à la besogne qui l’attendait. »

Des lectures à profusion

Nous sommes convaincus que les publications des Six Brumes sauront enchanter vos heures de lecture. Nous les présenterons tout au long de l’année.

Pour en savoir plus

Présentation du livre : https://www.sixbrumes.com/catalogue/jardin-de-chair-un-roman-dhorreur-psychologique-de-frederic-raymond/

Anne-Josée Cameron et Catherine Lachaussée nous en parlent à ICI Radio-Canada.

Critique de Pierre-Alexandre Bonin dans Solaris : « Un roman d’horreur psychologique unique et accrocheur. Un excellent premier roman et une valeur sûre pour les amateurs d’horreur. La construction du roman s’avère être un véritable piège, qui titille notre côté voyeur pour mieux nous entraîner dans la spirale autodestructrice du personnage principal. Vous le dévorerez du début à la fin! »

Aussi, rendez-vous à la fin de ce texte pour lire des extraits d’une autre critique parue dans Solaris.

Pour acheter

PAPIER
Librairie Saga
Les Libraires
Archambault
Renaud-Bray

NUMÉRIQUE
Les Libraires
Indigo
Kobo
Renaud-Bray


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Extrait de la critique parue dans Solaris 193 (par Geneviève Blouin)

« Comment vivre au quotidien lorsqu’on est forcé de consommer de la chair humaine pour survivre ? [..] Frédéric Raymond l’aborde par les yeux du « monstre » lui-même, la pauvre Christabel. [..] Christabel doit tuer des hommes et dévorer leur chair pour demeurer en vie. [..] la jeune femme, malgré les impératifs de sa nature, n’est pas douée pour la traque et le meurtre… [..] Sa nature de cannibale ne semble lui conférer aucun avantage physique. Cela complique ses parties de chasse, forçant la jeune femme à recourir au sexe pour appâter ses proies. Le roman s’ouvre donc sur l’une de ces soirées de traque-séduction, soirée où la prédatrice, violée par celui qu’elle voulait tuer, deviendra victime. L’équilibre mental de la jeune femme, qui semblait déjà fragile, ne survit pas à ce coup du sort et à ses conséquences. [..] L’écriture de Frédéric Raymond est claire et nette, parfois même légèrement académique, avec des descriptions dont il faut saluer la précision. L’auteur étant également l’un des éditeurs de la Maison des viscères, spécialisée dans l’horreur gore, il ne recule pas devant les détails des scènes de viol, sexe, boucherie et autres démembrements. [..] Les lecteurs sensibles seront rebutés par la violence du récit, tandis que les amateurs de gore pur l’apprécieront pour ses descriptions sanglantes [..] Les infortunes de la pauvre Christabel sont destinées aux lecteurs qui aiment les histoires dérangeantes.