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Prévente annuelle : la République du Centaure en mode SFFQ

Pendant que les Sorciers de la Mauricie tissent de nouveaux sortilèges autour du rituel de la prévente annuelle, Alain Ducharme en profite pour nous présenter une nouveauté concernant le projet de la République du Centaure :

« Maintenant que le palier de l’incantation majeure a été atteint, nous pouvons vous annoncer une autre primeur : après une première année d’existence, la République du Centaure a décidé d’étendre ses activités avec l’ajout d’un volet informatif pour le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois (SFFQ), via des billets intitulés « Info SFFQ ».

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Isabelle Lauzon, bien connue dans le milieu, notamment pour sa participation à « Allégeances » (Porte-Bonheur), « 6, chalet des brumes » (Six Brumes) et ses nouvelles publiés dans Solaris et Brins d’éternité, sera responsable de ce volet. Elle devient donc, à partir de maintenant, collaboratrice officielle à La République du Centaure. Isabelle se présentera elle-même dans un billet à paraître sur le site de la République. Nous la remercions pour son implication et lui disons bienvenue dans l’équipe! »

En 2016, la République du Centaure vise un total de 40 abonnés de soutien au projet. Le trois quart des sommes recueillies ira à rémunérer les auteurs, alors que la somme résiduelle permettra de réaliser des améliorations techniques ou visuelles.

Vous avez envie de soutenir le projet de la République du Centaure dans le cadre de la prévente annuelle des Six Brumes? C’est par ici!

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Le Sycomore, prise 2

Le Sycomore, nouvelle de fantastique et d’horreur de Marki St-Germain, a été lancée en décembre 2011 sur Prologue Numérique, avec des liens vers quatre point de vente en ligne, dont quelques-uns n’étaient pas encore activés.

On passe donc à la prise 2, avec des liens fonctionnels vers

Le Sycomore est en vente au format PDF au coût de 2,00$.

Bonne lecture!

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Ten Years of Six Brumes

C’est déjà presque la fin du 10e anniversaire des Six Brumes : dans un mois commencera la 11e année d’existence de la maison d’édition. Au menu de cette année 2012 : des publications inédites, qui permettront à la maison d’édition d’explorer des horizons nouveaux.

Avant d’en dévoiler davantage sur le futur, je vous invite à lire l’entrevue Ten Years of Six Brumes de Val Grimm, collaboratrice au blogue mondial The World SF Blog.

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Revues de l’Imaginaire

Pendant que les vapeurs des brumes s’échappent tranquillement de nos corps et de nos esprits meurtris à la suite des champs de bataille du Saguenay Lac-St-Jean et de l’Estrie, je vous offre un court billet sur les revues qui portent l’Imaginaire au Québec et en Europe.

Si l’objectif de la maison d’édition Les Six Brumes est d’être un porteur d’Imaginaire et de pousser vers la lumière la voix des auteurs nouveaux, celui des revues est de former des plumes fraîches et de donner corps à leurs récits angoissés ou humoristiques.

Et pour nous, l’un ne va pas sans l’autre : un auteur qui a publié dans une ou plusieurs revues, en plus de participer à la vie culturelle des Salons du livre et des événements littéraires, est encore plus intéressant à rencontrer et, qui sait, à publier!

Voici une courte liste de publications intéressantes :

Dans les revues plus généralistes, on retrouve aussi :

L’Europe compte aussi sa part de revues de l’Imaginaire :

Et bonne lecture!

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Pourquoi un auteur doit-il aller à un événement littéraire?

L’événement qui m’allume, ces derniers temps, se résume au Congrès Boréal.

Bien que j’ai déboursé de ma poche 190$ (en prévente l’an dernier) pour assister à Anticipation, le congrès mondial de science-fiction qui rassemblera des milliers de fanatiques au Palais des congrès de Montréal, c’est vraiment à Boréal que j’ai le goût d’être. Pourquoi? Parce que c’est à l’échelle humaine que ça se passe, dans une intimité où les individus ont vraiment l’occasion de se rencontrer, de discuter et possiblement de nouer des liens solides.

À ce sujet, il m’est venu à l’idée d’offrir quelques réflexions personnelles, en rapport avec mon expérience. Je ne dis pas être un professionnel en la matière, mais je profite de ces quelques lignes pour lancer le bal de la réflexion.

Pourqui un auteur doit-il aller à un événement littéraire?

Plusieurs auteurs, incrédules d’avoir à se glisser hors de leur sous-sol poussiéreux, dense de manuscrits de leur treize séries en écriture, se posent la question de l’utilité d’un événement social et littéraire, où les auteurs sont obligés de côtoyer d’autres êtres humains, dont ces étranges créatures que sont les éditeurs.

Dans l’imaginaire populaire, nourri par certaines tranches du cinéma américain ou européen, c’est un événement rare pour un auteur de rencontrer un éditeur. Dans la majorité des cas, cette situation se produit lorsque l’auteur est déjà publié par la maison d’édition Untel. Bref, on présente une rencontre de travail qui, plus souvent qu’autrement, tourne en dispute sur la direction littéraire, le changement du titre d’un ouvrage ou sur le calcul et le versement des droits d’auteur. La réalité présente beaucoup d’alternatives à cette vision réductrice et négative des relations auteur-éditeur. Nous en explorerons quelques-unes plus bas.

Pour répondre directement à la question, voici les avantages d’assister à un événement social pour un auteur :

1.1 – On y rencontre d’autres auteurs : que leurs ouvrages aient été publiés ou non, ceux-ci sont de précieux contacts dans le milieu littéraire. Ils sont à l’affût des opportunités et connaissent d’autres acteurs importants du milieu, dont les éditeurs. Les autres auteurs peuvent aussi vous inspirer, collaborer avec vous et, à plus court terme, prendre un verre à votre santé. Si vous allez plus loin dans le métier, vous aurez le plaisir d’en côtoyer certains lors des Salons du livre, et même de chanter du karaoké avec quelques-uns d’entre eux!

1.2 – On y rencontre des artistes en arts visuels : les illustrateurs et les graphistes sont des artistes formidables, aux idées parfois fort originales. Leurs créations peuvent donner un souffle nouveau à votre écriture, que ce soit par l’inspiration ou comme oeuvre de couverture de votre prochaine publication. À notre ère, les arts visuels servent de porte d’accès aux littératures de l’Imaginaire. Sans eux, une création littéraire a souvent peu d’attrait aux yeux des lecteurs de fantasy, de fantastique ou de science-fiction qui ne vous connaissent pas, règle générale.

1.3 – On y rencontre des éditeurs : Quoi!? Pourquoi un auteur devrait-il s’abaisser à rencontrer ces viles créatures… le courriel et la poste font bien l’affaire, non? Si c’est là votre mode de pensée, laissez tomber l’écriture! Dans les faits, un éditeur, c’est un partenaire, un collègue et peut-être même un ami! Un éditeur, c’est quelqu’un qui peut croire en vous, en ce que vous avez à raconter, et qui vous aidera à transporter votre récit bien au-delà de votre écran d’ordinateur.

Si vous êtes incapable de prendre la peine de rencontrer des éditeurs lorsque l’occasion vous en est donnée, c’est que vous n’avez pas confiance en vous, et que vous n’êtes pas mûr pour la publication d’un ouvrage.  Mentionnons justement que, si vous réussissez à publier un ouvrage, ce sont des centaines, voire des milliers de lecteurs que vous devrez braver par la suite dans les Salons du livre, et rien ne dit qu’ils auront envie de vous entendre déblatérer sur votre roman… alors mieux vaut commencer à se pratiquer avec quelques éditeurs d’abord!

De l’autre côté du miroir, l’éditeur a envie de rencontrer des auteurs avec lesquels il pourra établir des relations profitables, et qui lui permettront de développer sa vision éditoriale. Le véritable salaire d’un éditeur, c’est la construction de collections de livre solides, qui feront de la maison d’édition un porte-étendard utile, unique et apprécié par sa communauté.

1.4 – On y retrouve des idées : Oui, il est facile de s’imaginer que notre dernier récit gagnerait le prix de l’Originalité la plus parfaite. Dans les faits toutefois, assister à quelques tables de discussion et conférences, ou converser avec d’autres passionnés d’Imaginaire lors d’un congrès a souvent une grande valeur de confrontation, qui nous débarasse de nos illusions et renforce notre capacité à innover. C’est parfois dans ces situations qu’émergent même de nouvelles idées.

1.5 – On finit par comprendre la mécanique générale du système : Que vous le vouliez ou non, l’édition est un milieu d’affaires et de société, et tout bon milieu possède des mécanismes qui lui sont propres. Évidemment, très peu de ces rouages seront détaillés sur Internet. La manière la plus simple d’y comprendre quelque chose, c’est de côtoyer les gens qui font partie du milieu, de les écouter, de poser des questions et d’interagir avec eux. Le portrait s’éclaircira d’année en année. J’en apprends tous les jours, d’ailleurs, et ce depuis 2002. À titre d’éditeur, je n’aurai jamais fini d’apprendre, mais j’en sais aujourd’hui assez pour vouloir en connaître davantage.

1.6 – On se matéralise dans la réalité du milieu : Un écrivain qui reste dans son sous-sol ne sera connu et craint que des quelques fourmis et araignées qui s’y aventurent. Un écrivain qui sort en société , dans un milieu identifié à cet effet se matérialisera dans l’esprit des gens qu’il côtoie, et finira par s’y incarner à long terme. Bref, c’est là que les opportunités de publication commenceront réellement à émerger. Bien sûr, il faut entretenir ses relations, fréquenter au moins un événement par année et… savoir comment se comporter dans un événement littéraire.

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La suite dans mon prochain article : « Comment un auteur doit-il se comporter dans un événement littéraire? »