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Écrire et publier au Québec : la genèse du projet, par Isabelle Lauzon

Nous sommes maintenant 67 à fouler le sol du Cirque des monstres, et le 2e objectif a été atteint et dépassé : MERCI!

Alors que la prévente se poursuit vers le 3e objectif (5 000 $), c’est maintenant le temps de vous en dire plus à propos du premier essai à paraître aux Six Brumes, « Écrire et publier au Québec : Les littératures de l’imaginaire ».

« Janvier 2014. J’étais à l’ordinateur, en train de répondre aux questions d’un auteur en herbe à propos de la « bonne » façon de débuter dans le merveilleux monde de l’écriture (comme s’il n’y en avait qu’une), quand soudain, j’ai eu un flash :

Et si, plutôt que de répéter sans cesse les mêmes conseils, on avait une référence à donner aux gens, un outil clair et efficace, qui regrouperait les recommandations de tout un tas d’acteurs du milieu? Que de temps on épargnerait!

Il était déjà trop tard pour moi, j’avais été happée par cette idée de fous. Mais je n’allais pas en rester là : j’allais convaincre plein de gens d’embarquer dans ce projet.

Tout d’abord, j’en ai parlé avec Guillaume Houle (éditeur à la maison d’édition Les Six Brumes). Nous avons jasé concept, vision et approche. Une fois le projet bien ficelé, il m’a encouragée à aller de l’avant et je suis devenue la « capitaine », soit celle qui se chargerait de mener le bateau à bon port.

Qui allait bien pouvoir m’aider à concrétiser mon projet? Immédiatement, j’ai pensé à ma complice de toujours, ma plume-sœur Geneviève Blouin, que je savais toutefois très occupée. Elle a confirmé que c’était un projet de fous, qu’elle manquait de temps… Puis elle a accepté, la tentation était trop forte!

Ça faisait encore beaucoup de travail pour deux personnes. Le reste s’est joué au Salon du livre de Trois-Rivières, quand Carl Rocheleau a discuté avec Guillaume Houle de son envie d’écrire un livre pour les auteurs. Guillaume l’a dirigé à ma table de vente, nous avons échangé, et il est vite devenu clair que Carl allait devenir notre troisième comparse.

Partant de là, il restait à concrétiser la suite du concept, soit l’apport de collaborateurs divers (auteurs, chercheurs, critiques, directeurs littéraires, illustrateurs, lecteurs, libraires, réviseurs, théoriciens) au projet. Mon but, à la base, n’était pas de donner mon opinion, ni celle de deux ou trois personnes; je voulais amasser un maximum d’opinions diverses, en tirer des constats, pouvoir transformer le tout en conseils utiles, et aussi montrer que plusieurs options pouvaient être possibles dans certaines situations. Vaste mandat, j’en conviens.

En collaboration avec mon équipe, j’ai élaboré un formulaire de sollicitation, et j’ai approché un maximum de gens (parmi mes contacts et au Congrès Boréal). Nous nous sommes ramassés avec soixante participants, ce qui commençait à faire beaucoup. Ensuite, mes adjoints et moi avons élaboré une série de questions. Puis les collaborations mensuelles ont commencé (j’envoyais une série de questions aux gens, qui me répondaient chacun leur tour).

Est-ce que ça a été du boulot, de compiler toutes ces réponses et de répondre à chaque personne? Ça oui, vous n’avez pas idée. Cette démarche a duré treize mois (douze mois pour nos questions, et un treizième pour celles posées par nos collaborateurs). Pour cette portion, j’étais seule et je gérais ma barque.

Après, le vrai plaisir a commencé. Geneviève, Carl et moi nous sommes assis ensemble. Il fallait déterminer comment nous allions gérer les réponses obtenues, la répartition des tâches, le ton général du manuscrit, le format… Avons-nous toujours été unanimes sur tous les points? Non. Il y a eu des ajustements à faire en cours de route, des casse-tête, des décisions à prendre. Le processus a été long, chacun de nous a dû mettre un peu d’eau dans son vin, et parfois nous avons craint de ne pas y arriver.

Mais voilà, après près de trois ans d’efforts et de travail acharné, nous sommes prêts à vous livrer Écrire et publier au Québec : Les littératures de l’imaginaire, un ouvrage écrit par trois personnes, qui regroupe les opinions de quarante-neuf acteurs reliés, d’une façon ou d’une autre, au milieu de la SFFQ.

Peut-être ne serez-vous pas d’accord à 100 % avec nos constats et nos réflexions. C’est bien possible, et même fort probable. Néanmoins, nous sommes certains que le contenu vous fera réfléchir. Nous-mêmes avons dû, pour arriver à l’écrire, nous interroger à propos de tous les aspects de la pratique littéraire : l’écriture elle-même, la publication, l’importance du réseau social, la recherche d’amélioration (et autres plaisirs connexes).

Maintenant, il est temps pour nous de clore ce chapitre de notre vie, et de vous laisser découvrir ce qu’Écrire et publier au Québec : Les littératures de l’imaginaire peut vous apporter, à vous.

Finalement, était-ce un projet de fous? Ça oui, aucun doute là-dessus. Mais je n’ai aucun regret! »

Isabelle Lauzon
Directrice du projet

Noms des collaborateurs au projet :

Dominic Bellavance, Guy Bergeron, Geneviève Blouin, Pierre-Alexandre Bonin, Anne-Marie Bouthillier, Caroline-Isabelle Caron, Mariane Cayer, Sébastien Chartrand, Pierre H. Charron, Dave Côté, Héloïse Côté, Philippe-Aubert Côté, Luc Dagenais, Frédérick Durand, Mathieu Fortin, René Gagnon, Marc Gaudreault, Éric Gauthier, Ariane Gélinas, Michel Gingras, Guillaume Houle, Carmélie Jacob, Claude Janelle, Patrick Kemner, Chantal Labelle, Caroline Lacroix, Pierre-Luc Lafrance, Marie Laporte, Valérie Larouche, Isabelle Lauzon, Émilie Léger, Josée Lepire, Guillaume Marchand, Julie Martel, Martin Mercure, Yves Meynard, Eve Patenaude, Francine Pelletier, Frédéric Raymond, Jonathan Reynolds, Carl Rocheleau, Laurine Spehner, Sybiline, Gabrielle Syreeni, Caroline Vézina, Martine Vignola, Guillaume Voisine, Elisabeth Vonarburg, René Walling

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