Le sabbat des éphémères, 13 nouvelles fantastiques d’Ariane Gélinas

par Ariane Gélinas

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Les Six Brumes - Le sabbat des éphémères, nouvelles fantastiques et gothiques d'Ariane Gélinas dans la Collection Six Brumes

13 escales fantastiques.

Un labyrinthe fluctuant au cœur de Montréal, des enfants mort-nés qui ensemencent un jardin, des êtres amphibies qui survivent dans un château médiéval… L’appel du désert près des oasis de Meira, le spectre d’une jumelle qui vit dans une penderie ou encore cette femme qui tisse le fil des destinées dans une usine désaffectée… .Le sabbat des éphémères explore ces mondes parfois sombres, souvent insolites, toujours portés par une plume précise et personnelle.

À la croisée du fantastique et du gothique, avec quelques incursions dans la science-fiction, Le sabbat des éphémères propose treize escales dans l’imaginaire atypique d’Ariane Gélinas, qui nous offre ici ses meilleures nouvelles. Autant d’éphémères qui vous convient à un sabbat endiablé!

Née en 1984 à Grandes-Piles, Ariane Gélinas a publié une trentaine de nouvelles dans divers périodiques. Depuis 2008, elle est la directrice artistique de la revue Brins d’éternité. Détentrice d’une maîtrise en création littéraire de l’UQTR, elle poursuit un doctorat sur Les mémoires du diable de Frédéric Soulié. Sa novella L’enfant sans visage a été publiée en 2011 aux Éditions XYZ et ses romans Transtaïga (prix de littérature Clément-Morin 2012) et L’île aux naufrages sont parus respectivement en 2012 et 2013 aux éditions Marchand de feuilles.

Nouvelles fantastiques d’Ariane Gélinas
Illustration de couverture de Natalie Shau
ISBN-13 : 978-2-923864-13-6
15 ans et +
162 pages
15$
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Pourquoi choisir Le sabbat des éphémères?

  • Le sabbat des éphémères rassemble les meilleures nouvelles de fantastique de l’auteure trifluvienne Ariane Gélinas, en plus de quelques inédits.
  • Ariane Gélinas a remporté, en 2012 les prix Jacques-Brossard et Aurora-Boréal pour son roman Transtaïga paru chez Marchand de feuilles.
  • Les lecteurs d’épouvante, de fantastique et de gothique qui dévorent les récits de Patrick Senécal trouveront dans les univers d’Ariane Gélinas une approche autrement dérangeante de la littérature d’horreur francophone et québécoise.
  • L’artiste de couverture, Natalie Shau, est reconnue mondialement dans le milieu de l’art visuel gothique. Son travail a servi à illustrer les livrets des disques de groupes de musique métal mondialement reconnus tels que Cradle of Filth, Kamelot et Lacuna Coil, entre autres.

Ce qu’on dit de Le sabbat des éphémères…

Écoutez l’entrevue sur La Fabrique Culturelle.

« C’est bien fait. Parfois 3-4 pages suffisent pour créer une ambiance. [..] C’est un condensé, c’est merveilleux. La nouvelle qui réussit vraiment à créer quelque chose, qui a cette efficacité-là, cette concentration en si peu de mots, si peu de pages pour créer une atmosphère, c’est un tour de force. C’est un art et elle maîtrise bien. »

Pour en savoir plus, écoutez l’entrevue sur le site de Radio-Canada.

– Jasmin Hains et Frédéric Laflamme, Chez Nous le Matin, Radio-Canada Mauricie

« [..] Le Sabbat des éphémères est une lecture très agréable et vous fera passer un bon moment. Les lecteurs qui connaissent déjà Ariane Gélinas verront que cette dernière a ajouté de nouvelles cordes à son arc! »

– Valérie Bédard, Solaris 189

« Ariane Gélinas, qui a à son actif une quarantaine de nouvelles publiées, explore avec adresse et une passion évidente les multiples avenues offertes par le fantastique. La jeune auteure trifluvienne, directrice artistique de la revue Brins d’éternité, se démarque grâce à son imaginaire foisonnant, la richesse de son vocabulaire et son écriture ambitieuse. Le style, parfois trop gothique et tarabiscoté, n’est toutefois jamais prétentieux et, même si certains thèmes ou motifs peuvent se répéter, les nouvelles se laissent tout simplement dévorer.

L’horreur est une artère que peu d’auteurs osent emprunter. Il y a de quoi se réjouir avec ce sang neuf qui fouette fort et qui pourrait même, peut-être, annoncer l’arrivée d’une star montante de la scène littéraire de l’horreur québécois. »

– Élise Lucie Henripin, Sinistre Magazine

« Le sabbat des éphémères » propose treize nouvelles fantastiques, comme autant de bijoux sombres. Gélinas n’en est pas à ses premières armes dans la nouvelle, elle qui en a publié plus d’une quarantaine dans diverses revues littéraires. Mais c’est dans un recueil que son talent de nouvelliste est le plus évident. Bien que chaque texte propose un univers distinct, il y a une trame de fond que résume parfaitement le titre. Ainsi, le confort du lecteur est aussi éphémère que la réalité dans laquelle évoluent les personnages. Et c’est avec tristesse qu’on termine sa lecture, avec l’espoir que l’auteure nous invite de nouveau dans son imaginaire. »

Pierre-Alexandre Bonin, Librairie Monet

« Dans le recueil d’Ariane, j’ai retrouvé sa plume si unique, des nouvelles littéraires qui nous emmènent ailleurs, le tout raconté avec le talent inégalé de cette charmante auteure. Ses nouvelles, je les ai toutes aimées. Un score de 100 %! »

Isabelle Lauzon, La plume volage.

« Pour qui a adoré les deux premiers romans de l’écrivaine d’horreur, sa première anthologie de nouvelle était attendue, le plaisir est au rendez-vous avec ces treize récits situés dans des univers autant de science fiction que de fantastique. [..] le fantastique étant chez Ariane autant une question d’atmosphère que de mystère. Ce qui la rapproche autant des récits classiques d’un Lovecraft que des Jean Ray et autres auteurs francophones pas nécessairement cartésiens ou de l’auteur britannique Nigel Kneale. Mais elle ne néglige pas la construction du récit pour autant et ses personnages tragiques piquent toujours notre intérêt. »

Mario Giguère, Le Club des Monstres.

« Dans le présent ouvrage, on a réuni treize récits qui donneront au lecteur un bel aperçu de son genre mi-fantastique, mi-science-fiction, le tout sur fond gothique. En 162 pages, Mme Gélinas invite le lecteur à visiter la diversité de ses univers, que l’on se promène dans un labyrinthe montréalais, que l’on suive le spectre d’une fillette qui a élu domicile dans une penderie, que l’on découvre des êtres amphibies qui vivent dans un château médiéval ou que l’on découvre la vie d’une femme qui tisse le fil des destinées dans une usine désaffectée. »

Linda Corbo, Le Nouvelliste.

« L’art de se laisser submerger Souvent, les finales laissent un gout amer, une amertume de s’être mis dans la peau d’un personnage qui sombre dans une folie meurtrière de façon pourtant si logique ou encore l’inconfort de se prêter à la résignation face à la fatalité de l’existence. Ou pire encore, on se voit confronté à sa propre violence latente. Le malaise vient aussi de l’efficacité avec laquelle, en quelques pages, elle crée une atmosphère glauque et enveloppante. L’auteure joue très bien avec les codes des genres avec lesquels elle s’amuse; elle les adapte d’une façon très personnelle et crée un décalage entre les attentes du lecteur et suscite en lui une pointe de désir… qui reste délibérément inassouvi. Quoique les chutes de quelques nouvelles soient prévisibles et qu’on soit inondé de détails en très peu de mots, c’est cette ambiance décalée dans laquelle on se plonge pour quelque 150 pages qui rend l’expérience du Sabbat des éphémères si délectable. Les nouvelles dégagent des intensités variables, mais l’ensemble du dédale est construit avec un équilibre soigné. On en ressort transformé. »

Marie Hélène Gauthier, Zone Campus.

« J’ai particulièrement aimé la nouvelle « L’envers du Labyrinthe », qui rappelle philosophiquement l’univers de Hellraiser. Après cette lecture, j’ai l’impression qu’il ne manque à Ariane Gélinas qu’un petit quelque chose pour atteindre le niveau d’un auteur comme Neil Gaiman. Mais comme Gaiman n’a, en mon sens, atteint ce niveau que récemment (à partir en Anansi Boys), je veux bien lui laisser le temps! »

Frédéric Raymond, Frédéric Raymond, horreur et fantastique.

« Dans certaines nouvelles, je me suis interrogée sur le sens que l’auteure a voulu donner à sa nouvelle puisque deux visions différentes sont possibles (j’adore!). La plupart des nouvelles sont sombres et morbides, âmes sensibles s’abstenir! Les amateurs de ce genre de littérature seront comblés puisque l’auteure propose des textes forts avec des finales percutantes. Une belle découverte! »

Mylène Lavoie, Pause Lecture.

« Je prête Le sabbat des éphémères autour de moi et tout le monde adore! Du coup, je m’en suis commandé un autre exemplaire. 🙂 »

Éric Marradi, directeur artistique dans l’industrie du jeu vidéo

« La Lune des moissons, pleine lune qui marque le début de la saison automnale. Et cette année, celle-ci est intervenue un vendredi 13. Dans cet état d’esprit, il était tout indiqué que je m’embarquais pour une nuit blanche avec pour compagnon « Le sabbat des éphémères » d’Ariane Gélinas. Par analogie, il appert que ce recueil comporte 13 nouvelles, toutes aussi singulières mais dont le fil conducteur nous entraîne dans un imaginaire inquiétant tant il semble être proche du nôtre.

Le fantastique a souvent été dépeint comme étant un sous-genre, ce que je déplore car il y a autant (sinon plus) de symboles mythologiques et de caractéristiques philosophiques tout aussi valables que dans tout autres genres se targuant d’élitistes. Avoir moi-même été féru de romans fantastiques et gothiques durant mon adolescence, j’aime bien m’y replonger de temps à autres et « Le sabbat des éphémères » est digne des meilleurs Ramsey Campbell, Graham Masterson, Shirley Jackson et James Herbert.

Je me suis particulièrement délecté de la nouvelle “Ombres jumelles”. L’idée du double maléfique ne date pas d’hier. On n’a qu’à pensé au « Double » de Dostoïevski, « The Other » de Thomas Tyron et aux films « Sisters » (1973) de Brian De Palma et « Dead Ringers » (1988) de David Cronenberg. C’est avec une idée originale qu’on revisite le doppelgänger.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de nouvelles et avec ce court recueil je n’ai pas été déçu. Sans vouloir divulgâcher quoi que ce soit, la plume de l’auteure nous fait vivre une gamme d’émotions que peu d’écrivains maîtrisent avec brio et une fois ma lecture achevée, j’étais juste déçu de dire au revoir à mon compagnon de nuit. »

Alain Constantine‎, Collectif Culturel