par Carl Rocheleau
L’hiver est aujourd’hui éternel.
Summer vient de terminer un nouveau bonhomme de neige. Depuis, quatre de ses voisins sont passés devant sans vraiment le remarquer. Un travailleur triste, une femme seule, un jeune homme qui ressemblait à un bonhomme de neige et un professeur troublé qui portait de grosses bottes d’hiver usées.
Elle se demande qui sont ces gens. Elle aimerait bien connaître leur vie.
Summer imagine que l’immeuble où elle habite, L’Aquilon, est une grande maison de poupée. Douze chambres sur un seul étage. Il y a une personne dans chaque pièce et chacune a son histoire.
Le ton de Carl Rocheleau est sonore comme le crissement des pas dans la neige, ses dialogues dégagent cette buée rassurante de la vie dans le froid et sa plume dessine des personnages qui agissent à la manière du vent d’hiver; alors même que vous croyez saisir leurs pensées, ils se détournent, s’enfuient, ou se faufilent en vous à la manière de courants d’air qui envoûtent et mordent la chair.
Une novella de science-fiction de Carl Rocheleau
Illustration de François Pierre Bernier
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ISBN-13 : 978-2-9809632-9-2
13 ans et +
100 pages
5,00$
Ce titre n’est plus disponible.
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À propos de L’Aquilon
- Le récit aborde la question des changements climatiques sous un autre angle, en visualisant un Néo-Québec prisonnier d’un hiver éternel, et où l’exode vers le sud prend un tout autre sens.
- L’Aquilon mélange habilement la littérature de science-fiction à la littérature générale, produisant un récit d’anticipation teinté à la fois d’humanisme et des petits travers de la société québécoise et nord-américaine. Un récit de science-fiction 100% québécois.
- L’Aquilon évoque un mélange aigre-doux du recueil Hôtel des brumes de Christine Lahaie et le film Bluff de Simon-Olivier Fecteau, alors qu’on passe en revue les locataires d’un immeuble bien mystérieux, tout en évoquant le Néo-Québec SF des Voyageurs malgré eux d’Élisabeth Vonarburg.
- La direction littéraire de ce roman a été confiée à Guillaume Voisine, éditeur de la revue Brins d’éternité, qui a remporté trois (3) prix québécois au Congrès Boréal et un (1) prix canadien dans le cadre des Prix Aurora pour sa publication.
Ce qu’on dit de L’Aquilon
« Carl Rocheleau met en scène des personnages crédibles [..] et parvient à créer un monde authentique dont on espère qu’il n’a pas épuisé la veine. L’Aquilon, une fraîcheur et une profondeur nouvelles dans le paysage de la SFFQ. Vivement recommandé. »
— Richard Tremblay, Brins d’éternité
« On finit le petit bouquin avec un certain sentiment d’accomplissement. La bourrasque a passé, on a visité tout le monde, la boucle est bouclée. Il ne flotte plus dans la tête du lecteur qu’une odeur de neige… et de café. [..] une belle réussite et, surtout, une délicate maîtrise de la forme courte. »
— Geneviève Blouin, La plume et le poing
« Très bonne histoire, accrochante, bien écrite. Un des meilleurs livres des Six Brumes. »
— Dominic Bellavance, auteur de Toi et Moi, it’s complicated et de la série de fantasy Alégracia
« Rocheleau s’est inspiré de la crise du verglas de 1998 pour créer l’univers froid bien réussi qui règne tout au long du livre. Les nouvelles sont faciles à lire et je conseille ce livre aux personnes qui souhaitent s’initier à la science-fiction [..] pas trop long, bien écrit et prenant. »
— Pause Lecture
« [..] une merveilleuse oeuvre, dont on savourerait encore de nombreuses lignes, afin de connaître encore plus ces personnages attachants (ou non), qui nous toucheront par leur réalisme et leur véracité. »
— Marie Laporte, Côté Blogue
« [..] Quelques surprises en cours de route, des petits sourires en coin, relecture de certains passages pour bien apprécier les subtilités. Un gros bravo! » Isabelle Lauzon, La Plume Volage
«L’entièreté de ce court roman ne peut que charmer le lecteur tant par la simplicité des divers événements qui surviennent que par la plume bien maîtrisée de Rocheleau» David Hébert, Côté Blogue
«J’ai adoré les deux chapitres presque identiques, mais racontés du point de vue des deux personnages qui se rencontrent. […] Très bien mené!» Benoît Bourdeau, Côté Blogue
«Il s’agit d’un récit attachant, touchant et personnel dans le domaine de la survie humaine, de la culture québécoise et de son acharnement comme peuple singulier dans le monde et de l’innocence des enfants…» Alamo St-Jean, Ses yeux verts passés minuit- « [..] un petit livre qui se lit d’une traite, avec un bon café très chaud et bien enroulé dans une couverture! » Josée Paquet, Emoragei Magazine