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Comment se comporter dans un événement littéraire?

Le temps file à la vitesse de la lumière, au point où les cloches du Congrès mondial de science-fiction résonnent déjà ardemment… On en a même parlé à la radio de Radio-Canada mardi soir!

Que vous vous rendiez à Anticipation, le 67e Congrès mondial de science-fiction, ou au Congrès Boréal, le sympathique rendez-vous des littératures de l’Imaginaire québécois, il est important d’emporter avec soi les éléments suivants :

1. Son désir de rencontrer des passionnés et de discuter avec eux.
2. Son ouverture d’esprit
3. Son sourire
4. Des vêtements déçents
5. Une haleine fraiche, ainsi que les outils pour corriger la situation au besoin
6. Ses cartes d’affaires (très important)
7. Son portefolio, si l’on est illustrateur
8. Sa capacité d’écoute

Il est toutefois déconseillé d’emmener avec soi les éléments suivants :

1. Son manuscrit : Un éditeur qui ne vous connait pas n’a pas envie de trimballer une brique de 5 livres (400 pages) sur lui en permanence. Faites un premier contact et les intéressés vous demanderont de leur transmettre votre manuscrit par la suite. Vous pouvez toutefois transmettre une courte biographie de vous-même (1-2 pages) qui survole vos différentes créations littéraires.

2. Les cartes de votre univers : Vous êtes cartographe? Tant mieux, mais ça ne prouve en rien votre capacité d’écrire!

3. Une attitude envahissante :  Prenez garde à rester à une distance confortable de vos interlocuteurs. Il n’y a rien de plus désagréable pour un éditeur de se faire envoyer une haleine fétide au visage par un auteur qui gruge toute son attention pendant plus de 15 minutes. Gardez vos distances, écoutez les conversations et ne monopolisez pas l’attention d’une personne au-delà de 10-15 minutes.

4. Une attitude désagréable : Vous trouvez que rien n’arrive à la cheville de vos récits et de votre écriture? Vous pensez sérieusement que dire ce genre de commentaires vous aidera à vous faire des amis? Retenez-vous et essayez de voir le bon côté des gens et des univers qui se présentent à vous! Un éditeur ne veut certainement pas nouer de lier avec un auteur hargneux et condescendant.

Il s’avère aussi important de considérer les faits suivants :

1. Si c’est la première fois que vous vous présentez à un congrès, il est certain que plusieurs personnes ne seront pas portées à vous parler. Il vous faudra faire les premiers pas, et accepter que certaines personnes ne s’intéressent pas à vous à prime abord. C’est en revenant à chaque année et en participant à des tables de discussion que allez finir par vous faire reconnaître par le plus grand nombre, et ainsi à vous créer de meilleures opportunités et relations.

2. Si vous n’avez publié aucune nouvelle et aucun roman, il est possible que des éditeurs vous demandent de faire vos preuves en publiant des nouvelles dans des revues littéraires (Brins d’éternité, Clair/Obscur, Horrifique, Nocturne, Solaris, etc). Laissez de côté votre égo et saisissez les opportunités en discutant sur place avec les éditeurs des revues, pour ensuite leur soumettre des nouvelles de votre cru.

3. Comprenez votre place dans l’écologie du milieu : on apprend davantage à collaborer avec les gens déjà en place qu’en tentant de compétitionner avec tout le monde. Saisissez les opportunités qu’on vous présente (comités de lecture, organisation d’activités, chronique dans une revue, contribution à l’organisation du congrès, etc.), c’est une excellente façon de vous faire remarquer dans le petit milieu des littératures de l’Imaginaire québécois.

Bon, le temps file, je dois continuer à me préparer!

Je vous laisse, en espérant vous voir à Anticipation (http://www.anticipationsf.ca) ou à Boréal (http://www.congresboreal.ca)!!!

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Pourquoi un auteur doit-il aller à un événement littéraire?

L’événement qui m’allume, ces derniers temps, se résume au Congrès Boréal.

Bien que j’ai déboursé de ma poche 190$ (en prévente l’an dernier) pour assister à Anticipation, le congrès mondial de science-fiction qui rassemblera des milliers de fanatiques au Palais des congrès de Montréal, c’est vraiment à Boréal que j’ai le goût d’être. Pourquoi? Parce que c’est à l’échelle humaine que ça se passe, dans une intimité où les individus ont vraiment l’occasion de se rencontrer, de discuter et possiblement de nouer des liens solides.

À ce sujet, il m’est venu à l’idée d’offrir quelques réflexions personnelles, en rapport avec mon expérience. Je ne dis pas être un professionnel en la matière, mais je profite de ces quelques lignes pour lancer le bal de la réflexion.

Pourqui un auteur doit-il aller à un événement littéraire?

Plusieurs auteurs, incrédules d’avoir à se glisser hors de leur sous-sol poussiéreux, dense de manuscrits de leur treize séries en écriture, se posent la question de l’utilité d’un événement social et littéraire, où les auteurs sont obligés de côtoyer d’autres êtres humains, dont ces étranges créatures que sont les éditeurs.

Dans l’imaginaire populaire, nourri par certaines tranches du cinéma américain ou européen, c’est un événement rare pour un auteur de rencontrer un éditeur. Dans la majorité des cas, cette situation se produit lorsque l’auteur est déjà publié par la maison d’édition Untel. Bref, on présente une rencontre de travail qui, plus souvent qu’autrement, tourne en dispute sur la direction littéraire, le changement du titre d’un ouvrage ou sur le calcul et le versement des droits d’auteur. La réalité présente beaucoup d’alternatives à cette vision réductrice et négative des relations auteur-éditeur. Nous en explorerons quelques-unes plus bas.

Pour répondre directement à la question, voici les avantages d’assister à un événement social pour un auteur :

1.1 – On y rencontre d’autres auteurs : que leurs ouvrages aient été publiés ou non, ceux-ci sont de précieux contacts dans le milieu littéraire. Ils sont à l’affût des opportunités et connaissent d’autres acteurs importants du milieu, dont les éditeurs. Les autres auteurs peuvent aussi vous inspirer, collaborer avec vous et, à plus court terme, prendre un verre à votre santé. Si vous allez plus loin dans le métier, vous aurez le plaisir d’en côtoyer certains lors des Salons du livre, et même de chanter du karaoké avec quelques-uns d’entre eux!

1.2 – On y rencontre des artistes en arts visuels : les illustrateurs et les graphistes sont des artistes formidables, aux idées parfois fort originales. Leurs créations peuvent donner un souffle nouveau à votre écriture, que ce soit par l’inspiration ou comme oeuvre de couverture de votre prochaine publication. À notre ère, les arts visuels servent de porte d’accès aux littératures de l’Imaginaire. Sans eux, une création littéraire a souvent peu d’attrait aux yeux des lecteurs de fantasy, de fantastique ou de science-fiction qui ne vous connaissent pas, règle générale.

1.3 – On y rencontre des éditeurs : Quoi!? Pourquoi un auteur devrait-il s’abaisser à rencontrer ces viles créatures… le courriel et la poste font bien l’affaire, non? Si c’est là votre mode de pensée, laissez tomber l’écriture! Dans les faits, un éditeur, c’est un partenaire, un collègue et peut-être même un ami! Un éditeur, c’est quelqu’un qui peut croire en vous, en ce que vous avez à raconter, et qui vous aidera à transporter votre récit bien au-delà de votre écran d’ordinateur.

Si vous êtes incapable de prendre la peine de rencontrer des éditeurs lorsque l’occasion vous en est donnée, c’est que vous n’avez pas confiance en vous, et que vous n’êtes pas mûr pour la publication d’un ouvrage.  Mentionnons justement que, si vous réussissez à publier un ouvrage, ce sont des centaines, voire des milliers de lecteurs que vous devrez braver par la suite dans les Salons du livre, et rien ne dit qu’ils auront envie de vous entendre déblatérer sur votre roman… alors mieux vaut commencer à se pratiquer avec quelques éditeurs d’abord!

De l’autre côté du miroir, l’éditeur a envie de rencontrer des auteurs avec lesquels il pourra établir des relations profitables, et qui lui permettront de développer sa vision éditoriale. Le véritable salaire d’un éditeur, c’est la construction de collections de livre solides, qui feront de la maison d’édition un porte-étendard utile, unique et apprécié par sa communauté.

1.4 – On y retrouve des idées : Oui, il est facile de s’imaginer que notre dernier récit gagnerait le prix de l’Originalité la plus parfaite. Dans les faits toutefois, assister à quelques tables de discussion et conférences, ou converser avec d’autres passionnés d’Imaginaire lors d’un congrès a souvent une grande valeur de confrontation, qui nous débarasse de nos illusions et renforce notre capacité à innover. C’est parfois dans ces situations qu’émergent même de nouvelles idées.

1.5 – On finit par comprendre la mécanique générale du système : Que vous le vouliez ou non, l’édition est un milieu d’affaires et de société, et tout bon milieu possède des mécanismes qui lui sont propres. Évidemment, très peu de ces rouages seront détaillés sur Internet. La manière la plus simple d’y comprendre quelque chose, c’est de côtoyer les gens qui font partie du milieu, de les écouter, de poser des questions et d’interagir avec eux. Le portrait s’éclaircira d’année en année. J’en apprends tous les jours, d’ailleurs, et ce depuis 2002. À titre d’éditeur, je n’aurai jamais fini d’apprendre, mais j’en sais aujourd’hui assez pour vouloir en connaître davantage.

1.6 – On se matéralise dans la réalité du milieu : Un écrivain qui reste dans son sous-sol ne sera connu et craint que des quelques fourmis et araignées qui s’y aventurent. Un écrivain qui sort en société , dans un milieu identifié à cet effet se matérialisera dans l’esprit des gens qu’il côtoie, et finira par s’y incarner à long terme. Bref, c’est là que les opportunités de publication commenceront réellement à émerger. Bien sûr, il faut entretenir ses relations, fréquenter au moins un événement par année et… savoir comment se comporter dans un événement littéraire.

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La suite dans mon prochain article : « Comment un auteur doit-il se comporter dans un événement littéraire? »

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De retour en C : Concours et Congrès au menu!

Après plus de deux mois de silence radio, je suis de retour à la barre de l’Imaginaire!

Mon vaisseau aérien voguant allégrement vers l’horizon d’univers plus fantastiques les uns que les autres, je profite du ciel crépusculaire pour vous faire milles excuses. J’étais en effet très pris par les rouages de la réalité d’en bas, où les détails de la vie grugaient tout mon temps.

Donc, quoi de neuf en ces aires célestes, au coeur des brumes surnaturelles?

CONCOURS ALÉGRACIA

D’abord, Dominic Bellavance souligne en grand la conclusion de la série d’Alégracia en lançant avec vigueur un concours national très stimulant, qui implique une interactivité aussi dynamique qu’amusante. Je vous invite à en découvrir tous les détails ici :

http://www.alegracia.com/concours/

CONGRÈS BORÉAL

Ensuite, je vous invite à assister au Congrès Boréal, le rendez-vous des créateurs et des passionnés du fantastique et de la science-fiction québécoise, qui aura lieu les samedi 8 et dimanche 9 août prochain.

http://www.congresboreal.ca/

À quoi sert une telle rencontre? Outre les discussions sur de nombreux sujets, il s’agit essentiellement d’un point de convergence et d’un lieu de rencontre entre celles et ceux qui forgent l’Imaginaire d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Concrètement, c’est là que nous rencontrons et que nous recrutons nos futurs auteurs-es et illustrateurs-trices.

Nous avons en effet décidé d’un commun accord de favoriser les créateurs qui prennent le temps de venir nous rencontrer en personne, que ce soit au Congrès Boréal, dans les Salons du livre ou dans d’autres événements. De fait, nous n’accepterons plus de textes d’auteurs-es qui n’ont pas pris la peine de nous rencontrer au préalable. L’expérience nous démontre en effet que les auteurs sociables, qui prennent le temps de se déplacer et de rencontrer les gens, sont ceux qui croient le plus à leur création. Nous avons besoin d’y croire avec vous.

Plus de détails à venir à ce sujet.

En attendant, je vous invite tous et toutes,  passionnés d’Imaginaire, à vous inscrire rapidement au  http://www.congresboreal.ca/

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Alégracia et le Dernier Assaut émerge des collines

Près de 5 après le lancement de sa grande saga dans les collines de sa Beauce natale, Dominic Bellavance retourne à Saint-Odilon-de-Cranbourne afin de compléter le cycle démarré avec Alégracia et le Serpent d’Argent.

C’est là-bas que, ce dimanche 3 mai à 14h00, sera lancé le dernier tome des aventures d’Alégracia, Alégracia et le Dernier Assaut. Fruit d’un travail acharné, le tome de 470 pages marque la fin d’une ère importante pour l’auteur et pour la maison d’édition, mais aussi le début de nouvelles aventures.

Lancement d’Alégracia et le Dernier Assaut
Dimanche, le 3 mai 2009, dès 14h00, à Saint-Odilon-de-Cranbourne
À la salle municipale de Saint-Odilon-de-Cranbourne, au 111, rue de l’Hôtel de Ville

Plus de détails sur http://www.alegracia.com

Dès le lendemain, les passionnés d’Alégracia, de Riuth et des rebelles dirigés par Éwinga  qui ont précommandé le livre pourront ausculter leur boîte aux lettres avec espoir :  bientôt, ils découvriront enfin comment se déroulèrent les derniers jours d’une épopée sans mesure.

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Les Brumes au Salon international du livre de Québec

Les Six Brumes seront au Salon international du livre de Québec, du mercredi 15 au dimanche 19 avril, au kiosque 240 (Messageries de presse Benjamin).

Les auteurs Dominic Bellavance (Alégracia), Mathieu Fortin (Le Loup du Sanatorium) et Jonathan Reynolds (Nocturne, Silencieuses) seront présents pour représenter la maison d’édition.

À noter : Fortin et Reynolds lanceront aussi des nouveautés jeunesse chez nos collègues éditrices préférées, Les Éditions Z’Ailées. Leurs séances de signature mentionnent donc ces livres, soit « Les fantômes de Péka » (M. Fortin) et « Cris de sang » (J. Reynolds).

Au plaisir de vous y voir!

Salon international du livre de Québec
http://www.silq.org