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Réunion au Sommet

Bizarre, je ne croyais jamais vraiment devoir désigner une visite à Drummondville comme un parcours vers une montagne, notamment parce que nos quartiers de Sherbrooke sont géographiquement plus élevés que ceux de Drummondville.

Quoi qu’il en soit, mardi dernier fut le théâtre de l’un de mes moments préférés du calendrier des Six Brumes : la rencontre annuelle.

Y étaient présents Jonathan Reynolds (éditeur) et sa copine Julie Ray (artiste et illustratrice), Marki St-Germain (éditeur), François Pierre Bernier (webmestre) et moi-même (directeur des communications & des publications).

Nous y avons bien sûr discuté de choses et d’autres : d’administration, de revenus, de factures, de légalités, de compatibilité, de budget. Rien pour passionner les légions de l’Imaginaire.

Une fois cet aspect plus lourd de la conversation vidé de sa substance, nous avons causé allègrement des publications à venir. Voilà, à coup sûr, un sujet beaucoup plus prenant, dont je retiens plusieurs détails sur le bout de ma langue… ou juste au-dessus du clavier, au bout de mes doigts!

Pour que la magie des brumes opère, il ne me faut pas en lancer tous les charmes au coeur des froids de l’Hiver Éternel. Quelques sortilèges d’Espoir Printanier suffiront. Mais qu’est-ce que la fonte des neiges laisse présager, aux Six Brumes?

La venue de Mathieu Fortin. Mais qui est-il?

« Né à La Tuque, patrie de Félix Leclerc, en 1979, Mathieu Fortin se passionne très tôt pour le fantastique, la science-fiction et la fantasy. Il découvre les romans de la collection Jeunesse-Pop et fait la connaissance des écrits de Daniel Sernine du cycle de Neubourg et Granverger. Il découvre par la suite Fondation, d’Isaac Asimov, ainsi que le fantastique de Stephen King, avant de découvrir la revue Solaris et le milieu de la SFFQ. [..]

Il commence à écrire ses premiers textes sur la machine à écrire achetée par ses parents vers l’âge de 14 ans. [..]

En 2004, il fonde le fanzine Brins d’éternité qui publie son premier numéro en 2004, participant ainsi à la renaissance du fanzine québécois. Un noyau d’auteurs de la relève se forme autour de la maison d’édition Les Six Brumes et du fanzine Brins d’éternité: Pierre-Luc Lafrance, Caroline Lacroix, Michel J. Lévesque, Jonathan Reynolds, Elyyse, Guillaume Voisine sont des collaborateurs réguliers du fanzine.

[..] Son travail au sein de Brins d’éternité lui permet de remporter deux prix Boréal et une nomination aux prix Aurora. »

L’arrivée officielle de Mathieu Fortin au Royaume des Six Brumes constitue un pas de plus en avant pour la maison d’édition, qui terminera au plus tard au début de 2009 un cycle de publications amorcé en 2002.

En effet, l’auteur Jonathan Reynolds, supervisé par M. Fortin (donc auteur et directeur littéraire), parachèvera le cycle d’Innstown et de Silent Valley, commencé avec Nocturne (2005) et Ombres (2002), dans un sinistre recueil de nouvelles, Silencieuses. Prévu pour l’automne 2008, ce dangereux et convoîté tome du mal signera la dernière collaboration du maître de l’épouvante sherbrookois dans le giron des Six Brumes.

D’ici à l’automne fatidique, vous aurez la chance de découvrir nos deux auteurs fantastique préférés, dans deux premiers récits marquants.

En effet, alors que Mathieu Fortin publiera son premier Nova avec Le loup du Sanatorium (avril 2008), Jonathan Reynolds vous présentera dans ce même format la version ultime du premier récit qu’il ait jamais écrit, La Légende de McNeil (avril 2008).

Plus de détails à venir.

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Les aventures des Six Brumes – 2e épisode : le mystère Métrolitho

Aujourd’hui, j’ai concrétisé l’un de mes petits rêves les plus secrets, tellement secret en fait que je ne réalisais pas vraiment l’avoir entretenu pendant toutes ces années.

J’ai toujours été fasciné par certains éléments de la réalité que je ne croyais pas pouvoir approcher, dont je ne pouvais pas concevoir comment percer la carapace. En fait, plus que tout, certains immeubles m’ont longtemps fascinés. Quelques-uns me fascinent encore.

Parmi ceux-ci se trouve, en sommet de liste, l’usine Métrolitho, près du Carrefour de l’Estrie, à Sherbrooke. Pour un jeune élevé sur une route de campagne, sortir de l’autoroute menant à la Reine des Cantons-de-l’est et voir, à droite, ce vaste et
mystérieux bâtiment active les fonctions cérébrales. À coup sûr, l’esprit galopant ouvre sans tarder la boîte de Pandore, dont chimères et noirs personnages émergent.

Mais LA question est toujours demeurée inscrite au replis des intérieurs torturés de mon cerveau : qu’est-ce qui se cache à l’intérieur de cette curieuse forteresse de pierre?

Lundi dernier, hier, je l’ai enfin su. Oui, techniquement, je savais déjà qu’il s’agissait de Métrolitho, une entreprise rachetée par Transcontinental, l’un des grands imprimeurs du Québec. Tout le monde connaît Transcontinental, pas vrai?

Faux.

En fait, on pense souvent connaître Transcontinental, rien que parce qu’on voit le logo de l’entreprise un peu partout. Mais qu’en sait-on vraiment?

J’ignore s’il s’agit d’une excellente compagnie ou non. J’ignore si notre relation, démarrée sur des bases intéressantes, débouchera vers quelque chose de productif et d’harmonieux. Quoi que l’avenir puisse apporter toutefois, je sors grandit de cette expérience.

Oui, dans les faits, le vaste bâtiment abrite des locaux qu’on dirait finalement beaucoup moins grands, en réalité. Mais l’accueil en est un des plus chaleureux. Bien sûr, on peut s’y attendre d’une entreprise axée sur « l’approche client », mais tout de même, ma mère (qui m’accompagnait cette journée-là) et moi nous y sommes sentis très bien accueillis.

Était-ce l’esprit beauceron du fondateur qui transparaissait dans l’attitude de l’équipe? Ou sentions-nous plutôt une synergie entre les membres de la modeste troupe de bureau et de production? Je ne sais pas exactement. Si tout cela relevait du théâtre, chapeau, j’achèterais un autre billet n’importe quand. Vive la chaleur humaine, dans la vie comme en affaires.

Cette visite en fut donc une des plus agréables, ponctuée de sourires et de bonne humeur. Fait étrange, deux éléments de mon existence y ont convergé. En effet, mes parents travaillent pour deux grandes compagnies : Cascades et Domtar. Dans l’usine de Transcontinental, on retrouve des rouleaux de papier destinés à l’impression… principalement des rouleaux Cascades et Domtar, côte à côte. Un fait que notre représentant, M. Alain Tétreault, n’a pas manqué de souligner. Bon point pour lui. 😉

Au-delà de tout ça, l’aspect le plus impressionnant demeure, en bout de ligne, la simplicité de la machinerie d’impression. Aujourd’hui, la machine à brocher est plus effrayante que la presse numérique, qui ressemble à une série de photocopieuses reliées entre elles par des rouleaux mécaniques. Rien de titanesque, au niveau de la taille. Le numérique rattrape
l’analogique? Après la photographie, l’impression numérique à grand tirage commence à conquérir les imprimeurs. Vive la miniaturisation.

Après de longues conversations et un tour d’usine aussi intéressant que court, la visite se termine sur des interrogations. Transcontinental se vend comme l’une des composantes du fer-de-lance de l’impression sur papier recyclé. Notre représentant, M. Tétreault, a lui-même vanté les qualités de ce papier, nous donnant un catalogue d’échantillons pour que l’on se penche sur le sujet avec toutes les pièces requises.

Pour sûr, l’utilisation de papier recyclé est un incontournable. Aurons-nous les moyens financiers d’aller dans cette direction? Il faudra user de beaucoup de prudence. Mais nous y réfléchirons assurément.

Vous ais-je dit? Les Six Brumes ont une réunion au sommet, aujourd’hui, direction Drummondville. Dans quelques heures, les sombres seigneurs oeuvrant de l’ombre de l’imaginaire se rassembleront afin de planifier leur conquête des royaumes par-delà le voile des brumes.

Nous y parlerons, entre autres choses, des prochaines publications, des événements à venir, du budget de travail et… de papier recyclé chez Transcontinental.

***

Mais me voilà, ce soir, comblé : ma passion de l’imaginaire m’a ouvert, l’instant d’une visite, les portes d’une réalité que je croyais inaccessible.

Le mystère Métrolitho est résolu. Ou l’est-il vraiment?

Seul l’avenir nous le dira.

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Un espace plus agréable

Cela fait déjà trois jours que vous n’avez pas constaté de nouvelle manifestation textuelle de ma part, sur ce site.

Chose promise, chose due. J’ai fait mes leçons et amélioré l’apparence de la page MySpace des Six Brumes. Plus technique que Facebook, MySpace exige une plus grande connaissance du traditionnel code HTML. Disons simplement que le Capitaine Haddock aurait rougi devant l’abondance d’une certaine prose de ma part, dans le cadre de cette aventure.

La page mérite encore un peu de retravail, mais je crois qu’elle est regardable, pour l’instant. Pour en agrémenter le fond, je lui ais par ailleurs choisi l’illustration de couverture du roman d’épouvante Nocturne, de Jonathan Reynolds, comme fond d’écran.

Bonne visite au http://www.myspace.com/lessixbrumes

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Bonne fête Dominic!!!

Si on se fie à certains informateurs, L’auteur de la série de fantasy Alégracia, Dominic
Bellavance, aurait franchi le cap des 26 ans.

Que souhaite-t-on, en pareille occasion?

BONNE FÊTE DOMINIC!!!!

N’hésitez pas à lui souhaiter bonne fête aussi, en laissant un commentaire sur le site ou sur http://www.alegracia.com .

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Nominer Les Six Brumes aux Prix Aurora 2008

Les Prix Aurora, qui ont récompensé à l’été 2006 Alégracia et le serpent d’argent comme meilleur roman canadien rédigé en français, sont de retour!

Récompenses canadiennes décernées par le public, les Prix Aurora ne dépendent pas d’un jury, mais plutôt de vous!

C’est pourquoi nous vous invitons à nominer Alégracia et les Xayiris, volume II de Dominic Bellavance en remplissant le formulaire de nomination 2007. Attention, la page n’est qu’en anglais, pour l’instant. La catégorie recherchée est « Best Long-Form Work In French – 2007/08 ».

Vous pouvez aussi nominer notre second ouvrage éligible, L’Ancienne Famille de Michel J. Lévesque, dans la catégorie « Best short-form work in French ».

Enfin, nous suggérons aux amateurs de la publication Nocturne, le fanzine culte, de nominer cet ouvrage sous les catégories « Best Work In French (Other) – 2007-2008 », ainsi que Guillaume Houle et Jonathan Reynolds pour Nocturne, le fanzine
culte
sous « Fan Achievement (Fanzine) 2007 ».

À vos claviers, prêts, nominez!

Nomination aux Prix Aurora 2007