Catégories
Auteurs Publications

Prévente 2018 : un bon mot pour L’Aquilon

La prévente 2018 se poursuit! Au début de la deuxième semaine, nous en sommes à 66% du 1er objectif et à presque 2 000 $ en précommandes. Merci!

Le Congrès Boréal vécu en fin de semaine fût un beau moment, comme à chaque année. Nous avons notamment eu l’occasion d’y croiser Valérie Bédard, une boréalienne d’expérience, qui a eu ces bons pour mots pour le récit L’Aquilon de Carl Rocheleau, à être inclus dans sa nouvelle publication, Soleil de glace :

« La novella L’Aquilon de Carl Rocheleau publiée Aux Six Brumes sera republiée avec la suite de la novella, sous le nom de Soleil de glace.

J’ai bien hâte de lire la suite de L’Aquilon, car j’avais beaucoup aimé cette novella originale. Dans un Montréal où la crise du verglas ne s’est jamais résorbée, les gens vivent ou plutôt survivent à un enfer glacé. Et on y suit les aventures d’une étrange petite fille…
Palpitant et ingénieux, ce livre méritait en effet une suite que je compte lire sans tarder! »

Apprenez-en plus au sujet de L’Aquilon et de Soleil de glace en suivant ce lien vers la prévente.

 

Catégories
Auteurs Publications

Les trois récidivistes

Catégories
Auteurs Publications

La Ruche : science-fiction, érotisme et prédateurs

Michèle Laframboise, auteure de La Ruche, un roman de science-fiction érotique disponible dans le cadre de la prévente 2017 des Six Brumes (plus que deux semaines pour participer!), nous parle de son livre :
« J’ai écrit Le vol de l’Abeille autour de 2006 afin de le soumettre au prix Solaris, que j’ai remporté cette année-là.  Le ton narratif était proche de celui d’une fable de science-fiction, une narration racontée avec très peu de dialogues. Le « Zoo » de Marilyn était un thème dominant, avec l’impact de la trahison de l’enfance et la déchéance.  
Illustration de Xin Ran Liu 
Je ne me souviens pas d’un moment d’inspiration exact, mais je souhaitais faire revivre Marilyn Monroe, cette idole qui n’avait jamais été en contrôle de son destin. Il y a des échos dans les noms des personnages qui gravitent autour de Marilyn. À travers l’histoire, je me suis attachée à la symbolique des abeilles butineuses prisonnières de l’araignée robot tapie au fond d’elles, et celle d’une économie « gagnants-perdants » qui nous devient hélas de plus en plus familière, un zoo social dominé par des prédateurs sans scrupules.  
 
Le ton est plus adulte pour illustrer, sous les atours mielleux,  l’oppression et l’exploitation sexuelle qui sévissent dans la Ruche.
 
Je savais déjà que je racontais la jeunesse d’un personnage-clef de ma série Les voyages du Jules-Verne. (La « Ruche » est d’ailleurs mentionnée dans le deuxième roman de la série). Cependant, l’histoire se lit sans rien connaître de la protagoniste, seuls les fans finis de mon œuvre vont avoir une surprise! Et on y découvrira beaucoup de nouveaux gadgets.
 
L’adaptation de la nouvelle en roman a exigé d’étoffer l’histoire. J’ai ajouté des dialogues et des scènes supplémentaires pour mieux cerner les personnages et enrichir l’intrigue. »
C’est presque la fin de la prévente 2017 des Six Brumes! Il vous reste deux semaines pour aider la maison d’édition à atteindre son objectif de 6 500 $ – ce qui nous aidera à payer une partie des factures en lien avec la production des différents livres – en précommandant un ou plusieurs titres. Merci de votre soutien!
Catégories
Auteurs Généralités Publications

Une virée en Enfer avec Frédérick Durand

Avec 17 jours à faire à la prévente, 94 partisans de l’imaginaire et 5 425 $ rassemblés , nous sommes presque à portée du but! Il nous manque quelques contributions pour atteindre l’objectif de 6 500 $.

Question de se préparer pour la finale, est-ce qu’une petite virée en Enfer avec l’auteur Frédérick Durand vous intéresse?

Voici un extrait de sa nouvelle « Prochaine station : Lac-des-Morts », à paraître dans le collectif « Horrificorama » :

« Daniella vivait en Enfer où elle dirigeait une usine de lave, supervisant cornus et réprouvés à l’aide d’un fouet enduit d’adrénaline et d’amygdales calcifiées. Un contact avec les lanières suffisait à susciter chez les transgresseurs une peur durable, qui se muait en terreur si d’autres coups s’ensuivaient. La diablesse partageait la couche d’un druide agressif, expert en Kâmasûtra, qui collectionnait les larmes. Il les faisait fermenter selon une méthode de son invention, produisant un breuvage délectable, propice à provoquer des pulsions cruelles. Souvent, les amants savouraient cette potion avant une nuit orgiaque dans leur appartement carmin ou au sein des clubs du neuvième cercle. Elle stimulait leur malveillance et meublait leur libido d’idées opaques. »

Frédérick Durand nous parle de son implication dans le collectif Horrificorama :

« Depuis longtemps, l’horreur en littérature et au cinéma suscite ma curiosité par son intensité et sa nature libératrice. Dans l’un des premiers ouvrages consacrés au sujet (Le cinéma fantastique, Seghers, 1970), le critique, historien et essayiste français René Prédal évoque quelques atouts du genre, par exemple celui de permettre aux lecteurs de « vivre plus intensément que derrière [leur] bureau ou [leurs] fourneaux », mais aussi sa capacité à « prospecte[r] […] les frontières de l’humain, [à matérialiser] les peurs les plus profondes ». L’horreur contribue à nous faire sentir plus vivants, comme après un tour de montagnes russes dont on ressort secoué, mais vivifié.

Pour moi, cette esthétique littéraire sera toujours indissociable d’une certaine transgression, associée à la perception négative que pouvaient en avoir certains membres de ma famille ou mes enseignants (j’ai fait une partie de mes études dans une école primaire dont les valeurs étaient religieuses et conservatrices – les unes allant de pair avec les autres, comme on le sait).

Cette stigmatisation morale s’est poursuivie au-delà de ces sphères : voilà seulement une dizaine d’années, l’horreur était très mal vue par maints auteurs et critiques : on considérait le recours au genre ou à ses caractéristiques comme une faiblesse, un défaut! Le discours qui hiérarchise les écrits « nobles » et moins nobles ne date pas d’hier. En 2017, la perception de cette littérature a évolué, même s’il reste encore du travail à faire. Pour en arriver là, il a fallu que plusieurs écrivains s’appliquent à mettre au service du genre réflexion et ambition.

Le 25 août 2015, le critique et libraire Pierre-Alexandre Bonin m’envoyait un courriel pour solliciter ma participation à un ouvrage collectif qu’il me présenta comme « un recueil de nouvelles d’horreur, où 13 auteurs séviront dans 13 sous-catégories différentes de l’horreur ». Séviront, précisait-il. Intéressant…

Je trouvai l’idée originale. La liste que Pierre-Alexandre avait jointe à son message témoignait de la diversité d’un domaine souvent perçu de façon réductrice. Parmi les choix se côtoyaient slasher, science-fiction horrifique, pulp, récit psychologique, histoire de possession et bien d’autres encore. La proposition, tout en étant ciblée, offrait aux auteurs un espace de liberté attrayant. Au final, 15 genres seront abordés dans le collectif, pour autant de textes.

C’est avec enthousiasme que j’ai accepté de collaborer au projet. Mais – ce qui est typique de ma démarche – j’ai abordé cet univers de manière oblique par l’entremise d’une approche « bizarro » (je m’en explique ici : http://www.visceres.com/2017/05/evisceration-023-objets-malefiques.html).

La nouvelle que je propose dans Horrificorama constitue par conséquent une destruction/déconstruction des codes du genre. Qui aime bien châtie bien, dit-on, et l’horreur elle-même ne se plaindra sans doute pas d’avoir été ainsi châtiée! »

Pour participer à la prévente, c’est par ici!  Merci de votre soutien, nous y sommes presque!

Catégories
Auteurs Généralités Publications

Écrire et publier au Québec… grâce à Alire!

C’est une histoire que j’ai l’impression, d’un côté, d’avoir raconté mille fois, et de l’autre, d’avoir confiné à mon seul esprit.

À l’automne 1998, mon collègue Jonathan Reynolds et moi-même, à l’époque étudiants au programme de Lettres du Cégep de Sherbrooke, foulons le sol du Salon du livre de l’Estrie, au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke – sept ans avant d’y remettre les pieds comme éditeurs, grâce à Sylvie Luce Bergeron, directrice générale de l’événement pendant plusieurs années.

Sur place, un kiosque retient notre attention : celui des éditions Alire. Nous y rencontrons Francine Pelletier, auteure et bâtisseuse incontournable de cette, à l’époque, nouvelle maison d’édition. Je ne me rappelle plus du tout de la conversation, mais elle doit probablement porter sur l’édition.

Trois ans plus tard, Jonathan et Marki Saint-Germain fondent Les Six Brumes de la Société Secrète inc, le nom étant basé sur l’idée que « Chut! Alire ne doit pas connaître tout de suite le secret de notre existence! » 😉

Quelques années plus tard, nous commençons à participer aux Congrès Boréal, recevant un accueil de milieu de la SFFQ d’abord prudent, puis, les années ayant fait leur travail, de plus en plus chaleureux.

Au Salon du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean, en 2008 ou 2009, Jean Pettigrew, éditeur chez Alire, m’aborde en discutant de la question des imprimeurs de livres. Il me demande avec qui Les Six Brumes font affaire. Surpris par mes réponses, il me lance tout de go « Pourquoi tu ne fais pas imprimer chez Transcontinental à Sherbrooke? ». Comme j’habite cette ville depuis déjà quelques années, je me sens vraiment stupide de ne pas y avoir pensé. Mais reconnaissant aussi. J’applique son conseil, ce qui nous permet de baisser nos prix de production. Et aussi notre garde.

Et si Alire n’était pas un compétiteur? Peut-il exister une certaine fraternité parmi les éditeurs, comme parmi les auteurs?

Peu de temps après, Jonathan rejoint les rangs des éditions Z’Ailées d’Amy et Karen Lachapelle, pour qui il commence à oeuvrer derrière le kiosque en salons du livre, ainsi qu’à la direction littéraire.

Quelques années plus tard, Jonathan se joint à l’équipe de vendeurs d’Alire au Salon du livre de Montréal.

Puis, en 2014, c’est le Congrès Boréal de Québec. Lors de cet événement, Jean Pettigrew approche Jonathan et lui offre de travailler à titre de coordonnateur pour la revue Solaris. La suite fait partie de l’Histoire…

Un peu après, Isabelle Lauzon et Geneviève Blouin (auxquelles se joint Carl Rocheleau) proposent un projet aux Six Brumes, « Écrire et publier au Québec : Les littératures de l’imaginaire ».

Après avoir lu le manuscrit, Jonathan parle du projet avec Jean Pettigrew, chez Alire. Ce dernier accepte de le lire aussi…  et confirme qu’il en écrira la préface.

Imaginez.

C’est un peu comme si Patrick Senécal préfaçait votre livre d’horreur… ah oui, c’est vrai, il le fera pour « Horrificorama »! Merci Patrick!

Sauf que Jean Pettigrew, c’est un peu le Jean Reno de l’édition :


Bref, quand Jean Pettigrew préface une de vos publications, c’est un peu comme Jean Reno qui vous annonce que vous pouvez faire partie de sa bande de tueurs (d’acteurs) professionnels.

C’est une belle marque de reconnaissance.

D’ailleurs, il y a quelques années, nous avions appris que ce fut grâce à Jean Pettigrew si Les Six Brumes n’ont pas eu de mal à se trouver un distributeur dès le début, en 2002…

Merci Jean. Merci Alire.

Et merci à vous, lectrices et lecteurs, qui continuez de rendre notre projet des Six Brumes encore possible, après toutes ces années. Si vous avez envie de nous lire et de nous soutenir encore en 2017, c’est par ici.