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Les aventures des Six Brumes – 2e épisode : le mystère Métrolitho

Aujourd’hui, j’ai concrétisé l’un de mes petits rêves les plus secrets, tellement secret en fait que je ne réalisais pas vraiment l’avoir entretenu pendant toutes ces années.

J’ai toujours été fasciné par certains éléments de la réalité que je ne croyais pas pouvoir approcher, dont je ne pouvais pas concevoir comment percer la carapace. En fait, plus que tout, certains immeubles m’ont longtemps fascinés. Quelques-uns me fascinent encore.

Parmi ceux-ci se trouve, en sommet de liste, l’usine Métrolitho, près du Carrefour de l’Estrie, à Sherbrooke. Pour un jeune élevé sur une route de campagne, sortir de l’autoroute menant à la Reine des Cantons-de-l’est et voir, à droite, ce vaste et
mystérieux bâtiment active les fonctions cérébrales. À coup sûr, l’esprit galopant ouvre sans tarder la boîte de Pandore, dont chimères et noirs personnages émergent.

Mais LA question est toujours demeurée inscrite au replis des intérieurs torturés de mon cerveau : qu’est-ce qui se cache à l’intérieur de cette curieuse forteresse de pierre?

Lundi dernier, hier, je l’ai enfin su. Oui, techniquement, je savais déjà qu’il s’agissait de Métrolitho, une entreprise rachetée par Transcontinental, l’un des grands imprimeurs du Québec. Tout le monde connaît Transcontinental, pas vrai?

Faux.

En fait, on pense souvent connaître Transcontinental, rien que parce qu’on voit le logo de l’entreprise un peu partout. Mais qu’en sait-on vraiment?

J’ignore s’il s’agit d’une excellente compagnie ou non. J’ignore si notre relation, démarrée sur des bases intéressantes, débouchera vers quelque chose de productif et d’harmonieux. Quoi que l’avenir puisse apporter toutefois, je sors grandit de cette expérience.

Oui, dans les faits, le vaste bâtiment abrite des locaux qu’on dirait finalement beaucoup moins grands, en réalité. Mais l’accueil en est un des plus chaleureux. Bien sûr, on peut s’y attendre d’une entreprise axée sur « l’approche client », mais tout de même, ma mère (qui m’accompagnait cette journée-là) et moi nous y sommes sentis très bien accueillis.

Était-ce l’esprit beauceron du fondateur qui transparaissait dans l’attitude de l’équipe? Ou sentions-nous plutôt une synergie entre les membres de la modeste troupe de bureau et de production? Je ne sais pas exactement. Si tout cela relevait du théâtre, chapeau, j’achèterais un autre billet n’importe quand. Vive la chaleur humaine, dans la vie comme en affaires.

Cette visite en fut donc une des plus agréables, ponctuée de sourires et de bonne humeur. Fait étrange, deux éléments de mon existence y ont convergé. En effet, mes parents travaillent pour deux grandes compagnies : Cascades et Domtar. Dans l’usine de Transcontinental, on retrouve des rouleaux de papier destinés à l’impression… principalement des rouleaux Cascades et Domtar, côte à côte. Un fait que notre représentant, M. Alain Tétreault, n’a pas manqué de souligner. Bon point pour lui. 😉

Au-delà de tout ça, l’aspect le plus impressionnant demeure, en bout de ligne, la simplicité de la machinerie d’impression. Aujourd’hui, la machine à brocher est plus effrayante que la presse numérique, qui ressemble à une série de photocopieuses reliées entre elles par des rouleaux mécaniques. Rien de titanesque, au niveau de la taille. Le numérique rattrape
l’analogique? Après la photographie, l’impression numérique à grand tirage commence à conquérir les imprimeurs. Vive la miniaturisation.

Après de longues conversations et un tour d’usine aussi intéressant que court, la visite se termine sur des interrogations. Transcontinental se vend comme l’une des composantes du fer-de-lance de l’impression sur papier recyclé. Notre représentant, M. Tétreault, a lui-même vanté les qualités de ce papier, nous donnant un catalogue d’échantillons pour que l’on se penche sur le sujet avec toutes les pièces requises.

Pour sûr, l’utilisation de papier recyclé est un incontournable. Aurons-nous les moyens financiers d’aller dans cette direction? Il faudra user de beaucoup de prudence. Mais nous y réfléchirons assurément.

Vous ais-je dit? Les Six Brumes ont une réunion au sommet, aujourd’hui, direction Drummondville. Dans quelques heures, les sombres seigneurs oeuvrant de l’ombre de l’imaginaire se rassembleront afin de planifier leur conquête des royaumes par-delà le voile des brumes.

Nous y parlerons, entre autres choses, des prochaines publications, des événements à venir, du budget de travail et… de papier recyclé chez Transcontinental.

***

Mais me voilà, ce soir, comblé : ma passion de l’imaginaire m’a ouvert, l’instant d’une visite, les portes d’une réalité que je croyais inaccessible.

Le mystère Métrolitho est résolu. Ou l’est-il vraiment?

Seul l’avenir nous le dira.

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Bonne fête Dominic!!!

Si on se fie à certains informateurs, L’auteur de la série de fantasy Alégracia, Dominic
Bellavance, aurait franchi le cap des 26 ans.

Que souhaite-t-on, en pareille occasion?

BONNE FÊTE DOMINIC!!!!

N’hésitez pas à lui souhaiter bonne fête aussi, en laissant un commentaire sur le site ou sur http://www.alegracia.com .

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Nominer Les Six Brumes aux Prix Aurora 2008

Les Prix Aurora, qui ont récompensé à l’été 2006 Alégracia et le serpent d’argent comme meilleur roman canadien rédigé en français, sont de retour!

Récompenses canadiennes décernées par le public, les Prix Aurora ne dépendent pas d’un jury, mais plutôt de vous!

C’est pourquoi nous vous invitons à nominer Alégracia et les Xayiris, volume II de Dominic Bellavance en remplissant le formulaire de nomination 2007. Attention, la page n’est qu’en anglais, pour l’instant. La catégorie recherchée est « Best Long-Form Work In French – 2007/08 ».

Vous pouvez aussi nominer notre second ouvrage éligible, L’Ancienne Famille de Michel J. Lévesque, dans la catégorie « Best short-form work in French ».

Enfin, nous suggérons aux amateurs de la publication Nocturne, le fanzine culte, de nominer cet ouvrage sous les catégories « Best Work In French (Other) – 2007-2008 », ainsi que Guillaume Houle et Jonathan Reynolds pour Nocturne, le fanzine
culte
sous « Fan Achievement (Fanzine) 2007 ».

À vos claviers, prêts, nominez!

Nomination aux Prix Aurora 2007

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Les aventures des Six Brumes – 1er épisode : Québec Cité

Le désir d’écrire et de raconter dépassant parfois les frontières des oeuvres publiées, je me livre aujourd’hui à un petit exercice ludique sur ce blogue, « Les aventures des Six Brumes », où la réalité se voit enrobée d’un peu de fantaisie :

«  La magie des brumes opère assurément à travers le réseau postier. On confie un colis aux soins d’un préposé au comptoir postal et, hop, celui-ci se rendra à destination quelques jours plus tard, sans réel effort de notre part.

On peut néanmoins vouloir se rendre sur place, à l’occasion. Ainsi, jeudi le 27 décembre, des amis et moi, dont le webmestre et graphiste François Pierre Bernier, avons voulu visiter la portion commerçante de la vaste cité de Québec, en s’arrachant à notre Sherbrooke adorée. Après un large détour à Gentilly, près de Trois-Rivières, pour aller chercher la copine d’un ami, et à Laurier-Station, pour aller voir la soeur d’un autre, nous nous sommes rendus dans la joie et un peu de mauvaise humeur directement à la Capitale.

Il faut dire que, malgré des conditions routières agréables, le véhicule utilisé pour
l’occasion souffrait de la présence d’une légère incompatibilité entre le pneu arrière
gauche et la roue qui le supportait. Bref, avec près d’une demi-tonne d’humanoïdes dans
son ventre, la petite voiture avançait à grand peine, criant son désarroi lorsque le pneumatique blessé recevait quelques livres de pression en trop.

Lorsque nous sommes arrivés au coeur de la Cité Nationale, il devenait clair que le mystérieux temps des fêtes nous avait contacté comme on appele ses ouailles à venir
rendre hommage à la divinité supérieure. Curieusement, nous avons joué le jeu sans
broncher, exception faite du conducteur, qui ne trouvait pas très plaisant le fait de devoir
faire la file avant de recevoir le corps du stationnement comme tout le monde.

Quoi qu’il en soit, une joie étrange s’est manifestée chez moi, tout au long de ce voyage. J’avais déjà vu la Cité de Québec plusieurs fois auparavant, mais rarement avec autant
d’amis à la fois. François Pierre lui-même en était à sa première visite.

Après avoir été bénis par un préposé au stationnement et rangé notre mastodonte miniature rempli de l’essence des péchés, notre petit groupe a tenté de se frayer un chemin parmi la masse d’adorateurs afin de, disons-le sans détours, casser la croûte. Or, que l’on soit au Vatican, à La Mecque ou à Place Laurier au moment du pèlerinage, avouez qu’il n’est jamais facile de se remplir le ventre tout en profitant des quelques minutes de répit, en position assise. Mais à bien y penser, c’est sans doute plus facile au Vatican ou à la Mecque, ou peut-être même à Jérusalem.

Quant à Place Laurier, véritable temple du veau d’or, il accueillait en ce 27 décembre au moins l’équivalent de deux fois la population de la petite ville dans laquelle j’ai grandit. Ça fait au moins 10,000 personnes à tout moment, imaginez! Mais il faut aussi de
l’imagination à tous ces gens pour trouver les livres des Six Brumes, dans cette mer d’offrandes.

En effet, comment prendre le temps de bouquiner, à travers la masse? Comment trouver les précieux ouvrages des brumes, dans cette mer de poissons littéraires? Bien que j’ai mis la main facilement sur la série Alégracia à l’Imaginaire, boutique de BDs, jeux et livres, opérer le même miracle ne fut pas chose facile, au Renaud-Bray.

Pendant mon examen approfondi de la section jeunesse, où je ne trouvais pas ce que je
cherchais, j’ai échangé quelques mots avec une dame âgée qui cherchait des livres pour son petit-fils. Ce qui a donné le même résultat que si je m’étais pris les doigts dans une prise électrique domestique : la dame, mécontente, m’a envoyé promener dans les fleurs
en disant que les livres mettant en vedette des jeunes filles (comme Alégracia) ne sont
pas pour son petit-fils. Ah bon?

Sans insister, je me suis promis de réviser ma manière d’aborder les gens qui ne connaissent pas Les Six Brumes et me suis dirigé vers le comptoir des commis jeunesse.
Une de ces braves jeunes filles qui triment dur a pris le temps de me répondre. Alégracia?
Section adulte. Allez voir au comptoir central.

Je n’avais pas besoin de plus d’informations : je savais où diriger mes pas, dans ce cas. Avec l’aide de ma copine, présente aussi pour le voyage, j’ai rapidement localisé les ouvrages recherchés. Ouf, de côté près des livres de SF des années 50-70, ce n’est pas évident de se faire remarquer! J’ai donc replacé une copie d’Alégracia et le serpent d’argent face visible.

Enfin, après quelques petits achats, nous sommes repartis en direction de Sherbrooke, dans la tempête de neige la plus noire et la plus glissante, avec notre
conducteur préféré qui jurait par tous les saints.

Après réflexion, il faut constater que l’imaginaire est beaucoup plus fort que la réalité.
Heureusement que notre voyage en était surtout un d’agrément, non de recherche des
biens matériels.

Dans ce dernier cas, je crois que je vais me contenter de la poste : l’imaginaire y
voyage avec moins d’efforts.
😉

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Joyeux Noël et Bonne Année!!!

Toute l’équipe des Six Brumes se préparant à célébrer le temps des fêtes, j’en profite pour vous souhaiter, au nom de mes collègues et de moi-même, un Joyeux Noël 2007 et une Bonne Année 2008!!!

Quoi que vous souhaitiez, quelque résolution que vous puissiez prendre, n’oubliez pas la
puissance de l’imaginaire.

N’oubliez pas de rêver.