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L’Aurore en deux teintes

En réponse à la requête de Sarah-Émile, voici les deux couvertures de l’Aurore une à la suite de l’autre :

Comme on peut le constater, bien des éléments ont été changés. D’abord, le graphiste de l’époque, Jimmy Plamondon, s’est assuré de laisser toute la place à l’image de couverture, signée cette fois par Jean-Marc Saint-Denis (bédéiste, il publia entre autres Le jour à Wenworth, basé sur une nouvelle de H.P. Lovecraft). En effet, toutes les informations textuelles ont été retranchées sur le côté droit (ainsi que sur la tranche du livre, qu’on ne voit pas ici).Cette idée était-elle novatrice, en 2001? Je ne saurais dire, mais par contre, les années qui suivirent furent riches en publications à illustration de couverture prédominante avec une tranche sur le côté. Nous n’avons qu’à penser à Fleuve Noir, qui orienta sa série de roman de jeux de rôles (Royaumes Oubliées, L’Elfe Noir, etc.) dans cette direction.

Revoyons la couverture finale, mais en plus grand :

Il est clair que les couleurs sont beaucoup plus riches que celles de l’originale. En effet, Les Six Brumes tentent de produire depuis ses débuts des images de couverture qui attirent l’oeil et qui donnent aux lecteurs de l’Imaginaire des pistes pour s’envoler dans les différents récits proposés. Nous n’y parvenons pas toujours à notre satisfaction, mais pour des éditeurs bénévoles, je crois que nous nous en tirons de mieux en mieux. Les couvertures de Alégracia et Nocturne ont jeté des standards que nous nous efforçons de maintenir et de dépasser.

Plus récemment, avec la Collection Nova, notre directeur artistique François Pierre Bernier travaille très fort afin d’améliorer la présentation visuelle à peu de frais. J’ai très hâte de mettre en ligne les couvertures de nos deux prochaines publications, Le Loup du Sanatorium de Mathieu Fortin et La Légende de McNeil de Jonathan Reynolds.

Pour en revenir à nos moutons, avez-vous remarqué la quantité des éléments sur la couverture?

En effet, si l’on observe bien, on y retrouve 14 éléments distincts : l’ange déchu, le chat pendu, la comète, l’oeil géant, un lecteur vêtu d’un imperméable, un livre en cuir, un volcan, un homme-lézard, un chien vert, un mouton (bon sang, c’est la première fois que je le remarque celui-là…), des photographies à caractère pornographique, une fleur pourpre, un doigt coupé baignant dans le sang et une batte de baseball.

Ces éléments dessinés par Jean-Marc Saint-Denis répondent aux attentes des deux éditeurs du livre : Jonathan Reynolds et Marki St-Germain. Il était en effet prévu que, outre le lecteur représenté par l’homme à l’imperméable, chacun des éléments illustre brièvement le contenu de chacune des 13 nouvelles.

Bref, on y retrouve 13 éléments pour 13 nouvelles, plus le lecteur.

Pour moi, qui s’occupait de la promotion et distribution à la mitaine à l’époque, ce fait était clair. Mais mon collègue Jonathan a souligné récemment un autre détail subtil : il y a bel et bien six (6) teintes de brumes différentes dans l’image.

Six teintes différentes, pour les six genres des Six Brumes.

On pourrait presque y voir un signe du démon, ou encore un hommage à Iron Maiden (666 : The Number of the Beast).

J’adore raconter ces histoires, en espérant que ça vous intéresse aussi. Mais comme dans tout bon feuilleton, je vous laisse sur l’annonce classique :

« À suivre. »

2 réponses sur « L’Aurore en deux teintes »

Moi aussi j’aime beaucoup suivre ce feuilleton. 🙂 C’est intéressant de voir le travail derrière chaque élément qui peuvent parfois paraître anondins.

(En passant, je n’ai pas de problème de texte qui déborde du cadre chez moi ??? Ça devait être un truc de résolution d’écran pcq je suis tjrs avec ce sale Explorer ;-p)

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