Parfois, nous ne sommes pas là où nous aimerions être, mais nous savons que le soleil y brille, et cela nous suffit.
Cette année, en 2009, c’est la première fois que je rate le Salon du livre de Trois-Rivières en trois ans. Je ne le regrette pas : j’ai beaucoup de travail à abattre en Estrie. Mais je le regrette encore moins lorsque j’entends les échos de mes collègues auteurs, qui greffent des sourires aux visages colorés et qui inspirent les passions aux lecteurs avides d’Imaginaire, au confluent des mythiques rivières
Dominic Bellavance, Mathieu Fortin et Gabrielle Leblanc (illustratrice et exposante pour l’occasion :-)) se battent dans l’arène des livres depuis trois jours déjà, baignés par les feux de la rampe. J’entends les cris de leurs supporteurs, dont j’ai l’impression qu’ils ont augmenté de volume depuis une arrivée assurément triomphante de Jonathan Reynolds sur le « ring ».
Devant de tels guerriers, je me sens fier : ont-ils vraiment besoin d’un supporteur estrien pour l’occasion? Bien sûr, la franche camaraderie de ces moments me manque. Il ne fait pas de doute : la prochaine fois que je les côtoyerai lors d’un Salon du livre, je le ferai à titre de spectateur. Ce sont eux, auteurs et illustrateurs, qui mènent la danse.
Le dernier « round » commence ce dimanche 15 mars : si vous êtes en Mauricie ce jour-là, rendez-vous au Salon du livre de Trois-Rivières!
2 réponses sur « Trois-Rivières : une arène de boxe sous les projecteurs »
Content de voir que ça va bien à Trois-Rivières!
Tu comptes toujours faire le Salon en Estrie?
Assurément! 🙂