Apparemment, aucun de vous n’aimerait être éditeur, en fin de compte, à en juger par votre taux de réponse à la question précédente : 0%!
D’une certaine façon, ça représente un soulagement. Le travail effectué par Les Six Brumes est nécessaire, car peu de passionnés d’Imaginaire semblent prêts à le faire à notre place. D’un autre côté, cette situation nous prive de vos précieuses idées, qu’on aurait bien aimé lire. Mais bon, on se reprendra autrement!
D’ici là, j’aimerais vous parler d’un des quelques passionnés qui contribuent à renforcer l’aura des brumes à l’intérieur et à l’extérieur de la maison d’édition : Mathieu Fortin.
Auteur de nouvelles, fondateur et ex-éditeur de Brins d’éternité (fanzine consacré à la SF québécoise), Mathieu Fortin s’apprête à publier son premier ouvrage aux Six Brumes, « Le Loup du Sanatorium ». Actualisant une thématique chère au folklore québécois, la lycanthropie, l’auteur issu de La Tuque et résidant à Trois-Rivières nous fera vivre dès avril la rencontre d’un groupe de jeunes avec la mort hurlante et bestiale.
Au-delà de la thématique toutefois, c’est une véritable rencontre avec une littérature forte, vivante, pleine de sueurs chaudes et froides que Mathieu Fortin nous propose. Car ce passionnés de SFFQ n’est pas né de la dernière pluie. Après avoir écrit plusieurs nouvelles, dirigé un fanzine, participé à plusieurs ateliers d’écritures, rencontré des auteurs chevronnés, il possède désormais la force de donner du tonus à tout récit déjà intéressant, en partant.
C’est donc lui, Mathieu Fortin, que Les Six Brumes ont choisi pour diriger le projet 2008 de Jonathan Reynolds, son sinistre et mystérieux recueil intitulé « Silencieuses ». Dernière visite de l’auteur dans les sombres ruelles d’Innstown et les rangs inquiétants de Silent Valley, « Silencieuses » possèdera en plus la marque glaciale de Fortin.
Un mariage né en Enfer.
J’espère que vous vivrez assez longtemps pour le voir se concrétiser, à l’automne 2008.