Depuis cet après-midi, je suis de retour chez moi, à Sherbrooke.
Normalement, je suis toujours très heureux de rentrer dans mon coin de pays, afin de retrouver le confort de mon appartement et la liberté offerte par mon véhicule de prédilection, une superbe monture cyclomoteur (le moteur étant mes jambes).
Aujourd’hui cependant, je me sens assez triste. Il a fallu que je quitte le Salon du livre de Trois-Rivières ce samedi à 12h30, avec mon collègue Jonathan Reynolds, afin d’embarquer dans le seul minibus en direction de Sherbrooke partant à une heure raisonnable.
Je dois en effet travailler, comme tout le monde, en dehors de la maison d’édition pour assurer ma subsistance. Normalement, j’aurais pu me lever à 5 heures dimanche matin pour ce faire, mais comme je déteste me tirer du lit avant 10 heures, j’ai préféré travailler de nuit. Mon travail alimentaire me permet en effet une certaine latitude, parfois.
Mais bon, je suis tout de même heureux d’avoir eu des échos du Salon du livre de Trois-Rivières de la part de mon collègue Marki St-Germain. Ardent travailleur, qui se donne déjà 5 jours sur 7 dans trois différents emplois, il a accepté de me remplacer samedi après-midi et dimanche, toute la journée. Merci beaucoup.
En compagnie des auteurs Mathieu Fortin et Dominic Bellavance, Marki a permis aux Six Brumes de continuer à rayonner en ce 20e Salon du livre de Trois-Rivières. Après le départ de Jonathan Reynolds et l’épuisement de notre mini-stock de sa Légende de McNeil – je n’avais pas prévu un tel succès et ais laissé trop de copies à Sherbrooke, honte à moi -, Mathieu Fortin a su présenter avec passion son étrange progéniture, Le Loup du Sanatorium.
Il a en effet enregistré le plus grand nombre de copies confiées aux lecteurs durant le Salon, jusqu’à présent. Je n’ai pas toutes les statistiques, mais disons que notre auteur trifluvien originaire de La Tuque risque de s’emparer du trône, du moins pour ce Salon du livre. Pas mal, pour un premier ouvrage publié!
Je vous laisse, le travail m’appelle. J’ai hâte d’entendre d’autres nouvelles de ce Salon et de pouvoir ainsi vous les communiquer.
Comme dirait le gars qui a fait la narration dans Les Merveilleuses Cités d’Or :
« Au revoir. À très bientôt. »