Au Québec, rares sont ceux et celles qui osent s’embarquer dans la merveilleuse aventure de l’édition des récits de l’Imaginaire, et pour cause! Non seulement faut-il trimer dur pour une maigre pitance, mais encore devons-nous parfois traverser les jungles les plus denses et sauvages!
Mercredi le 21 mai prochain, aux petites heures du matin, les explorateurs Jonathan Reynolds (votre romancier d’épouvante favori) et Guillaume Houle (le tyrannique homme au chapeau) partiront en direction du nord-ouest. Ramassant au passage, terminus Longueuil, le vaillant Dominic Bellavance (auteur de la série Alégracia) de Québec, la poignée de téméraires personnages poursuivra le périple vers le nord-ouest.
Sûrement vers Gatineau, non? Mont-Laurier, peut-être? Un retour à Maniwaki? Que neni! Ce sera vers la mythique ville de La Sarre, passé Amos et Rouyn-Noranda, que se rendra votre trio de fabulistes préféré, en quête du mystérieux Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue.
Oui, cela représente effectivement une virée d’environ 11 heures en automobile. Pour y aller seulement, bien sûr. Pourquoi s’exposer ainsi aux mystères d’une région aussi éloignée? Par goût de l’aventure? Par défi? Envie du risque?
Pas du tout.
Un cynique pourrait prétendre que nous voulons ajouter des points orangés à notre tableau géographique dans l’outil de statistiques en-ligne Google Analytics. Il n’aurait pas nécessairement tort. En effet, sur près de 1,000 visites effectuées sur notre site récemment, seulement 4 viennent de l’Abitibi. Et elles sont fort probablement dues aux organisateurs du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue, en fait!
Ainsi, cette nouvelle région à conquérir représente pour les fougueux hérauts des Six Brumes un objectif honorable. Serons-nous accueillis avec bonheur? Des pierres à la main? Avec horreur? Ou peut-être avec un intérêt pour l’horreur, dans lequel cas notre sorcier de service, McNeil, se fera un plaisir de terroriser nos nouveaux amis.
Quoiqu’il en soit, souhaitez-nous bonne chance. Nous ne sommes encore jamais allés aussi loin. Bon, j’arrête avant de me lancer dans les citations galactiques à la Star Trek.
Plus de détails sur le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue au http://www.slat.qc.ca
3 réponses sur « Une nouvelle terre à défricher »
Mes pauvres Loups ne pourront gagner le combat, cette fois-ci! La grande question demeure: est-ce que McNeil écrasera Alégracia??? Ou les Xayiris gagneront-ils la partie?
McNeil n’a aucune chance.
Ah oui? J’ai bien hâte de voir Alegracia pleurer de peur 😉